Continuité, classicisme, conservatisme dans les littératures postcoloniales
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- Nombre de pages241
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-5718-5
- EAN9782753557185
- Date de parution16/04/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
Cet ouvrage propose d'explorer les relations entre littérature et tradition en contexte postcolonial, tout en interrogeant les grands principes qui ont guidé jusqu'ici les études postcoloniales, en particulier la prégnance de l'activisme politique au cour du travail de représentation littéraire et le lien sous-jacent entre rupture politique et innovation poétique. Qu'en est-il des auteurs qui choisissent de ne pas revendiquer et des ouvres qui ne relèvent pas de la littérature de combat ? Ce volume envisage dans un premier temps la continuité entre les ouvres coloniales et postcoloniales en montrant la profonde modernité d'auteurs parfois considérés comme impérialistes et en leur rendant leur force subversive (Joseph Conrad, Rudyard Kipling, Somerset Maugham, Toru Dutt, etc.), puis le classicisme comme un choix esthétique qui conduit à inscrire les productions littéraires postcoloniales dans des valeurs et des formes universelles, refusant le communautarisme et le localisme (Alice Munro, Derek Walcott, J.
M. Coetzee, Vikram Seth, etc.), enfin le conservatisme comme tournure d'esprit de certains auteurs considérés comme pessimistes ou mélancoliques mais dont les ouvres visent à la connaissance et à la préservation du passé historique ou littéraire (V. S. Naipaul, Nirad Chaudhuri, Patrick White, Michael Noonan, etc.). L'ouvrage se clôt sur une tentative de lire certains textes postcoloniaux (de Salman Rushdie, Mohsin Hamid, Mordecai Richler, etc.) à contre-courant des interprétations qui valorisent la différence, l'hybridation, le multiculturalisme, pour envisager plutôt la littérature comme ce formidable espace de recomposition de temporalités et d'espaces entremêlés.
M. Coetzee, Vikram Seth, etc.), enfin le conservatisme comme tournure d'esprit de certains auteurs considérés comme pessimistes ou mélancoliques mais dont les ouvres visent à la connaissance et à la préservation du passé historique ou littéraire (V. S. Naipaul, Nirad Chaudhuri, Patrick White, Michael Noonan, etc.). L'ouvrage se clôt sur une tentative de lire certains textes postcoloniaux (de Salman Rushdie, Mohsin Hamid, Mordecai Richler, etc.) à contre-courant des interprétations qui valorisent la différence, l'hybridation, le multiculturalisme, pour envisager plutôt la littérature comme ce formidable espace de recomposition de temporalités et d'espaces entremêlés.
Cet ouvrage propose d'explorer les relations entre littérature et tradition en contexte postcolonial, tout en interrogeant les grands principes qui ont guidé jusqu'ici les études postcoloniales, en particulier la prégnance de l'activisme politique au cour du travail de représentation littéraire et le lien sous-jacent entre rupture politique et innovation poétique. Qu'en est-il des auteurs qui choisissent de ne pas revendiquer et des ouvres qui ne relèvent pas de la littérature de combat ? Ce volume envisage dans un premier temps la continuité entre les ouvres coloniales et postcoloniales en montrant la profonde modernité d'auteurs parfois considérés comme impérialistes et en leur rendant leur force subversive (Joseph Conrad, Rudyard Kipling, Somerset Maugham, Toru Dutt, etc.), puis le classicisme comme un choix esthétique qui conduit à inscrire les productions littéraires postcoloniales dans des valeurs et des formes universelles, refusant le communautarisme et le localisme (Alice Munro, Derek Walcott, J.
M. Coetzee, Vikram Seth, etc.), enfin le conservatisme comme tournure d'esprit de certains auteurs considérés comme pessimistes ou mélancoliques mais dont les ouvres visent à la connaissance et à la préservation du passé historique ou littéraire (V. S. Naipaul, Nirad Chaudhuri, Patrick White, Michael Noonan, etc.). L'ouvrage se clôt sur une tentative de lire certains textes postcoloniaux (de Salman Rushdie, Mohsin Hamid, Mordecai Richler, etc.) à contre-courant des interprétations qui valorisent la différence, l'hybridation, le multiculturalisme, pour envisager plutôt la littérature comme ce formidable espace de recomposition de temporalités et d'espaces entremêlés.
M. Coetzee, Vikram Seth, etc.), enfin le conservatisme comme tournure d'esprit de certains auteurs considérés comme pessimistes ou mélancoliques mais dont les ouvres visent à la connaissance et à la préservation du passé historique ou littéraire (V. S. Naipaul, Nirad Chaudhuri, Patrick White, Michael Noonan, etc.). L'ouvrage se clôt sur une tentative de lire certains textes postcoloniaux (de Salman Rushdie, Mohsin Hamid, Mordecai Richler, etc.) à contre-courant des interprétations qui valorisent la différence, l'hybridation, le multiculturalisme, pour envisager plutôt la littérature comme ce formidable espace de recomposition de temporalités et d'espaces entremêlés.