Connaissance des Pères de l'Eglise N° 97, Mars 2005
Maxime le Confesseur

Par : Marie-Anne Vannier, Marie-Lucie Charpin-Ploix, Philipp-Gabriel Renczes, André Gozier

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  • FormatePub
  • ISBN978-2-85313-989-2
  • EAN9782853139892
  • Date de parution11/03/2022
  • Protection num.pas de protection
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurNouvelle Cité

Résumé

EditorialEncore peu connu, mais redé­couvert depuis un demi siècle et par­tiel­lement traduit dans le monde fran­co­phone, Maxime le Confesseur est, parmi les Pères, l'un des der­niers (579÷580?662) mais des plus impor­tants, qui a témoigné par sa vie et son martyre de l'authenticité de sa pensée. Même s'il n'a pas vécu dans les tout pre­miers siècles, il a été un confesseur de la foi, de la réalité des deux volontés, humaine et divine, dans l'unique per­sonne du Christ, d'où son nom : Maxime le Confesseur.
II a su réa­liser la syn­thèse de la patris­tique anté­rieure, pré­parer la tran­sition entre l'époque patris­tique et le Moyen Age en arti­culant phi­lo­sophie et théo­logie et il a été la réfé­rence du Concile de Constan­ti­nople III de 680-??681 quant à l'affirmation des deux volontés dans le Christ. II serait dif­ficile de reprendre, en l'espace d'un seul numéro de Connais­sance d es Pères l'ensemble de son oeuvre.
C'est pourquoi, nous avons retenu trois axes : son apport à la chris­to­logie, à l'anthropologie et à la liturgie. C'est, tout d'abord, Marie-??Lucie Charpin-??Ploix, auteur d'une thèse inti­tulée : Union et dif­fé­rence. Une lecture de la Mys­ta­gogie de Maxime le Confesseur, qui, non seulement pré­sente la vie et l'oeuvre de Maxime, mais qui précise aussi l'originalité de sa chris­to­logie. Puis, Phi­lippe Gabriel Renczes, spé­cia­liste éga­lement de la pensée de Maxime et auteur de l'ouvrage : Agir de Dieu et liberté de l'homme , envisage son anthro­po­logie à partir de cette question cen­trale qu'est la divi­ni­sation de l'être humain.
Il montre, alors, comment Maxime reprend et déve­loppe cette affir­mation bien connue de S. Irénée : « Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu », en ces termes dans les Ambigua ad Johannem 10 : « Dieu et l 'homme sont des exemples l'un pour l'autre : Dieu s'humanise à cause de son amour pour l'homme autant que l'homme [.] accède, grâce à Dieu, à l'intelligence de l'inconnu dans la mesure où il a rendu visible par ses vertus ce Dieu qui, par nature, est invi­sible ».
Enfin, Dom Gozier explique comment l a Mys­ta­gogie met en oeuvre ce double acquis de l'anthropologie et de la chris­to­logie pour faire res­sortir comment il s'actualise dans la liturgie. Ces trois approches de l'ouvre de Maxime sont, en fait, trois manières d'aborder la divi­ni­sation : à partir de la chris­to­logie, de l'anthropologie et de la liturgie, les trois étant liées et même indis­so­ciables.
Ainsi, comme le sou­ligne Dom Gozier : « Noël ne sera pas seulement la fête de la nais­sance du Christ, ce sera aussi celle de la divi­ni­sation de l'humanité » (p. 38). Nous com­prenons donc que l'influence de Maxime le Confesseur ait été des plus impor­tantes, par exemple, chez Eckhart et les mys­tiques rhénans quant à la nais­sance de Dieu dans l'âme. Cette influence a été rendue pos­sible grâce à la tra­duction latine des ouvres de Maxime le Confesseur par Jean Scot Erigène au IXe siècle.
Marie-??Anne VANNIE
EditorialEncore peu connu, mais redé­couvert depuis un demi siècle et par­tiel­lement traduit dans le monde fran­co­phone, Maxime le Confesseur est, parmi les Pères, l'un des der­niers (579÷580?662) mais des plus impor­tants, qui a témoigné par sa vie et son martyre de l'authenticité de sa pensée. Même s'il n'a pas vécu dans les tout pre­miers siècles, il a été un confesseur de la foi, de la réalité des deux volontés, humaine et divine, dans l'unique per­sonne du Christ, d'où son nom : Maxime le Confesseur.
II a su réa­liser la syn­thèse de la patris­tique anté­rieure, pré­parer la tran­sition entre l'époque patris­tique et le Moyen Age en arti­culant phi­lo­sophie et théo­logie et il a été la réfé­rence du Concile de Constan­ti­nople III de 680-??681 quant à l'affirmation des deux volontés dans le Christ. II serait dif­ficile de reprendre, en l'espace d'un seul numéro de Connais­sance d es Pères l'ensemble de son oeuvre.
C'est pourquoi, nous avons retenu trois axes : son apport à la chris­to­logie, à l'anthropologie et à la liturgie. C'est, tout d'abord, Marie-??Lucie Charpin-??Ploix, auteur d'une thèse inti­tulée : Union et dif­fé­rence. Une lecture de la Mys­ta­gogie de Maxime le Confesseur, qui, non seulement pré­sente la vie et l'oeuvre de Maxime, mais qui précise aussi l'originalité de sa chris­to­logie. Puis, Phi­lippe Gabriel Renczes, spé­cia­liste éga­lement de la pensée de Maxime et auteur de l'ouvrage : Agir de Dieu et liberté de l'homme , envisage son anthro­po­logie à partir de cette question cen­trale qu'est la divi­ni­sation de l'être humain.
Il montre, alors, comment Maxime reprend et déve­loppe cette affir­mation bien connue de S. Irénée : « Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu », en ces termes dans les Ambigua ad Johannem 10 : « Dieu et l 'homme sont des exemples l'un pour l'autre : Dieu s'humanise à cause de son amour pour l'homme autant que l'homme [.] accède, grâce à Dieu, à l'intelligence de l'inconnu dans la mesure où il a rendu visible par ses vertus ce Dieu qui, par nature, est invi­sible ».
Enfin, Dom Gozier explique comment l a Mys­ta­gogie met en oeuvre ce double acquis de l'anthropologie et de la chris­to­logie pour faire res­sortir comment il s'actualise dans la liturgie. Ces trois approches de l'ouvre de Maxime sont, en fait, trois manières d'aborder la divi­ni­sation : à partir de la chris­to­logie, de l'anthropologie et de la liturgie, les trois étant liées et même indis­so­ciables.
Ainsi, comme le sou­ligne Dom Gozier : « Noël ne sera pas seulement la fête de la nais­sance du Christ, ce sera aussi celle de la divi­ni­sation de l'humanité » (p. 38). Nous com­prenons donc que l'influence de Maxime le Confesseur ait été des plus impor­tantes, par exemple, chez Eckhart et les mys­tiques rhénans quant à la nais­sance de Dieu dans l'âme. Cette influence a été rendue pos­sible grâce à la tra­duction latine des ouvres de Maxime le Confesseur par Jean Scot Erigène au IXe siècle.
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