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« La beauté est dans les yeux de celui qui regarde » La vie de Grue, étrange humanoïde des profondeurs de l'océan, bascule lorsqu'il découvre des ouvres de Shakespeare enroulées dans une bouteille de coca... Venu à la surface pour tenter de se faire des amis, Grue est rejeté et se met alors en tête de retrouver la personne qui a jeté les pièces dans la mer. Ce qu'il trouve, c'est l'amour dans les bras de la belle Giulietta...
Mais avec son passé trouble et sordide, Grue doit décider s'il est prêt à renoncer à sa véritable nature pour devenir un homme nouveau. Jusqu'où est-on capable d'aller par amour ? C'est la question que pose Jonathan Case dans ce récit atypique qui mêle romance intimiste et hommage aux monstres des séries B américaines des années 1940-50. Pour son premier roman graphique, l'auteur de The New Deal nous conte le destin tragique d'un mutant à l'âme de poète dans une fable tendre et onirique teintée de noirceur, proche des ouvres de Charles Burns.
Amour, Shakespeare et océan
Un roman graphique avec une préface dessinée par Craig Thompson, forcément ça attire... Et il y a de quoi. Jonathan Case propose une œuvre drôle et originale avec des clins d’œil à Shakespeare et aux films des années 50, comme L'étrange créature du lac noir.
Notre héros est donc Grue, une créature aquatique basée en Californie, qui parle un anglais shakespearien splendide. Il a un besoin irrépressible de trouver l'âme sœur, la compagnie des crabes qui le suivent sans cesse et avec qui ils discourent quotidiennement, devenant peut-être un peu lassante pour lui. L'amour fou l'attend en fond de cale, mais tout n'est pas si simple, forcément...