Chateaubriand. Les paradoxes du parlementarisme romantique

Par : Alexis Fourmont

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  • Nombre de pages128
  • FormatePub
  • ISBN978-2-347-00316-6
  • EAN9782347003166
  • Date de parution15/05/2025
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • ÉditeurMichalon

Résumé

La pensée constitutionnelle et politique de Chateaubriand (1768-1848), souvent négligée au profit de sa verve littéraire, témoigne d'une lucidité précoce sur le fonctionnement concret du système de gouvernement parlementaire, ses vices et vertus, les conditions de son bon fonctionnement. Partisan d'une monarchie tempérée par les moeurs, à même de susciter un climat propre à l'essor de ce qu'il appelle une « liberté raisonnable », il plaide sans cesse pour la parlementarisation des institutions : distinct du roi, le gouvernement doit être politiquement responsable face aux chambres et s'appuyer sur une majorité fixe.
Instruit de l'expérience britannique, il a conçu très tôt l'intérêt d'une bipolarisation de la vie parlementaire. Déplorant l'inanité des oppositions de circonstances, il théorise la nécessité d'instiller des logiques collectives dans les travaux parlementaires. L'écrivain se révèle inséparable de l'homme politique, plusieurs fois ministre, ambassadeur et parlementaire. Au moment où la délibération parlementaire souffre d'une forme de déconsidération dans l'espace public, le détour par Chateaubriand est riche d'enseignements sur les vertus politiques et sociales du parlementarisme.
La pensée constitutionnelle et politique de Chateaubriand (1768-1848), souvent négligée au profit de sa verve littéraire, témoigne d'une lucidité précoce sur le fonctionnement concret du système de gouvernement parlementaire, ses vices et vertus, les conditions de son bon fonctionnement. Partisan d'une monarchie tempérée par les moeurs, à même de susciter un climat propre à l'essor de ce qu'il appelle une « liberté raisonnable », il plaide sans cesse pour la parlementarisation des institutions : distinct du roi, le gouvernement doit être politiquement responsable face aux chambres et s'appuyer sur une majorité fixe.
Instruit de l'expérience britannique, il a conçu très tôt l'intérêt d'une bipolarisation de la vie parlementaire. Déplorant l'inanité des oppositions de circonstances, il théorise la nécessité d'instiller des logiques collectives dans les travaux parlementaires. L'écrivain se révèle inséparable de l'homme politique, plusieurs fois ministre, ambassadeur et parlementaire. Au moment où la délibération parlementaire souffre d'une forme de déconsidération dans l'espace public, le détour par Chateaubriand est riche d'enseignements sur les vertus politiques et sociales du parlementarisme.