Césaire et Lautréamont. Bestiaire et métamorphose

Par : René Hénane

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  • Nombre de pages318
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-41666-7
  • EAN9782296416666
  • Date de parution01/05/2006
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille14 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Deux consciences se rencontrent que tout apparemment sépare, le temps, l'espace, la culture, l'Histoire. Pourquoi Aimé Césaire se reconnaît-il en Lautréamont, pourquoi l'Antillais natif du petit rien ellipsoïdal proclame-t-il sa filiation avec le Montévidéen né sur les rives américaines à l'embouchure de La Plata ? Une mystérieuse connivence s'établit entre les deux poètes, l'un dont la vie brève se déroule et s'achève sans l'ombre d'une image, une mort sans traces ni témoins, laissant derrière lui une œuvre étrangement hors de l'Histoire, l'autre au contraire, un homme profondément ancré dans cette Histoire, témoin de son siècle, acteur engagé, homme en qui [son] destin confond un instant l'éclat de la parole et l'éclat de l'action.
Lautréamont et Césaire, les grands Expropriateurs, expriment tous deux dans les champs du bestiaire et de la métamorphose, une vision tragique et exténuée que peut expliquer l'expérience d'une profonde souffrance, à la fois existentielle et somatique- souffrance productive qui, par sa vertu épuratrice, transforme le verbe poétique en un langage dissolvant et un plasma germinatif sans équivalent (André Breton).
La nature de cette mystérieuse harmonie qui porte l'une vers l'autre ces deux consciences poétiques, pourtant si éloignées l'une de l'autre ? - nous sommes tentés de répondre : la souffrance. Lautréamont nous le crie obstinément et Césaire le proclame : de quelle taiseuse douleur choisir d'être le tambour... Alors, pourquoi ne pas les croire ?
Deux consciences se rencontrent que tout apparemment sépare, le temps, l'espace, la culture, l'Histoire. Pourquoi Aimé Césaire se reconnaît-il en Lautréamont, pourquoi l'Antillais natif du petit rien ellipsoïdal proclame-t-il sa filiation avec le Montévidéen né sur les rives américaines à l'embouchure de La Plata ? Une mystérieuse connivence s'établit entre les deux poètes, l'un dont la vie brève se déroule et s'achève sans l'ombre d'une image, une mort sans traces ni témoins, laissant derrière lui une œuvre étrangement hors de l'Histoire, l'autre au contraire, un homme profondément ancré dans cette Histoire, témoin de son siècle, acteur engagé, homme en qui [son] destin confond un instant l'éclat de la parole et l'éclat de l'action.
Lautréamont et Césaire, les grands Expropriateurs, expriment tous deux dans les champs du bestiaire et de la métamorphose, une vision tragique et exténuée que peut expliquer l'expérience d'une profonde souffrance, à la fois existentielle et somatique- souffrance productive qui, par sa vertu épuratrice, transforme le verbe poétique en un langage dissolvant et un plasma germinatif sans équivalent (André Breton).
La nature de cette mystérieuse harmonie qui porte l'une vers l'autre ces deux consciences poétiques, pourtant si éloignées l'une de l'autre ? - nous sommes tentés de répondre : la souffrance. Lautréamont nous le crie obstinément et Césaire le proclame : de quelle taiseuse douleur choisir d'être le tambour... Alors, pourquoi ne pas les croire ?