Ce peuple qui ne fut jamais souverain. La tentation du suicide politique des Québécois

Par : Jean-François Payette, Roger Payette
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  • Nombre de pages282
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7621-3612-8
  • EAN9782762136128
  • Date de parution23/08/2013
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGroupe Fides

Résumé

L'État est un instrument puissant de développement et de progrès pour la vie heureuse de la cité, affirma autrefois Aristote. À trois reprises, le peuple québécois a pensé se donner un tel appareil social - avec les Patriotes (1830-1838) et avec le mouvement souverainiste créé par René Lévesque (référendum de 1980 et référendum de 1995) - et à ces trois occasions, des forces contraires se sont employées à l'égarer en le poussant à l'inaction collective, au suicide politique.
Trois échecs historiques qui ont nourri, avec le temps, un pli culturel inhibiteur de l'action. Intériorisé, ce pli culturel amène les Québécois à se laisser dominer politiquement par une autre nation, les convainc de remettre la richesse qu'ils produisent en des mains étrangères, les persuade de vivre en déshérités du monde en abdiquant collectivement leur responsabilité de collaborer à une humanité qui se fait.
Cette dépossession se manifeste dans leur renoncement à promouvoir le bien commun et les entraîne à s'illusionner sur les promesses d'un individualisme conformiste, à cultiver la confusion dans leurs choix politiques et à entretenir l'incertitude de leur avenir. Ce livre montre que «?l'absence d'une véritable autorité sur le monde précipite la conscience collective de ceux qui en sont privés dans l'angoisse d'une rupture avec ce monde et les enchaîne à leurs peurs?».
Mais ce livre démontre également que cette condition culturelle n'est pas une fatalité. En cela, il est aussi une invitation à retrouver la lumière, les rêves et la confiance que procure le fait d'agir collectivement.
L'État est un instrument puissant de développement et de progrès pour la vie heureuse de la cité, affirma autrefois Aristote. À trois reprises, le peuple québécois a pensé se donner un tel appareil social - avec les Patriotes (1830-1838) et avec le mouvement souverainiste créé par René Lévesque (référendum de 1980 et référendum de 1995) - et à ces trois occasions, des forces contraires se sont employées à l'égarer en le poussant à l'inaction collective, au suicide politique.
Trois échecs historiques qui ont nourri, avec le temps, un pli culturel inhibiteur de l'action. Intériorisé, ce pli culturel amène les Québécois à se laisser dominer politiquement par une autre nation, les convainc de remettre la richesse qu'ils produisent en des mains étrangères, les persuade de vivre en déshérités du monde en abdiquant collectivement leur responsabilité de collaborer à une humanité qui se fait.
Cette dépossession se manifeste dans leur renoncement à promouvoir le bien commun et les entraîne à s'illusionner sur les promesses d'un individualisme conformiste, à cultiver la confusion dans leurs choix politiques et à entretenir l'incertitude de leur avenir. Ce livre montre que «?l'absence d'une véritable autorité sur le monde précipite la conscience collective de ceux qui en sont privés dans l'angoisse d'une rupture avec ce monde et les enchaîne à leurs peurs?».
Mais ce livre démontre également que cette condition culturelle n'est pas une fatalité. En cela, il est aussi une invitation à retrouver la lumière, les rêves et la confiance que procure le fait d'agir collectivement.