Calculs et rationalités dans la seigneurie médiévale : les conversions de redevances entre XIe et XVe siècles. Actes de la table ronde organisée par le LAMOP à Auxerre les 26 et 27 octobre 2006

Par : Laurent Feller

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages368
  • FormatMulti-format
  • ISBN979-10-351-0176-3
  • EAN9791035101763
  • Date de parution01/02/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurEditions de la Sorbonne

Résumé

Dans le cadre d'une réflexion collective animée par le Lamop (UMR 8589) sur la circulation des richesses au Moyen Âge, cet ouvrage de référence définit certains des critères guidant la prise de décision des seigneurs en matière de politique économique. Il démontre que, loin d'être des surconsommateurs parasites, les seigneurs sont des agents économiques susceptibles de prendre des décisions informées, conscients en tout cas de leurs revenus et de l'évolution de ceux-ci.
Partant de l'analyse des revenus tirés du travail paysan ainsi que de la structure du prélèvement opéré sur les terres, les auteurs de l'ouvrage établissent les normes du comportement seigneurial à travers une enquête portant sur toute l'Europe occidentale. Au cour du questionnement se trouve toujours la question de la conversion - c'est-à-dire du moment où les gestionnaires changent de mode de prélèvement - et de ses modalités.
Il s'agit d'abord d'une opération technique et c'est ainsi qu'elle est ici envisagée sous les différents aspects qu'il a été possible de retrouver. Les revenus seigneuriaux ne sont pas un donné stable et leur structure, en argent ou en nature, est susceptible d'évoluer. Face aux événements économiques perceptibles comme l'inflation monétaire et la hausse des prix, ou encore l'augmentation de la demande urbaine, les seigneurs réagissent.
Des choix sont faits, des décisions sont prises qui touchent à l'organisation même du prélèvement seigneurial. Derrière les transformations décidées dès le xiie siècle par des acteurs individuels se lit le rapport des seigneurs au marché et à l'économie d'échange, qui s'avère extrêmement complexe. Les études de cas proposées les montrent aptes à tirer le meilleur parti possible de leur allocation de ressources, sans préjudice bien sûr des autres déterminants de leur action puisqu'ils demeurent contraints par un code complexe qui leur permet tout à la fois d'assurer et de renforcer leur domination sur le monde paysan et de construire leur prestige, leur pouvoir et leur honneur.
La seigneurie est un organisme vivant dont les gestionnaires savent calculer, parfois dans le long terme, et prendre des décisions dont les motivations sont aussi de nature économique.
Dans le cadre d'une réflexion collective animée par le Lamop (UMR 8589) sur la circulation des richesses au Moyen Âge, cet ouvrage de référence définit certains des critères guidant la prise de décision des seigneurs en matière de politique économique. Il démontre que, loin d'être des surconsommateurs parasites, les seigneurs sont des agents économiques susceptibles de prendre des décisions informées, conscients en tout cas de leurs revenus et de l'évolution de ceux-ci.
Partant de l'analyse des revenus tirés du travail paysan ainsi que de la structure du prélèvement opéré sur les terres, les auteurs de l'ouvrage établissent les normes du comportement seigneurial à travers une enquête portant sur toute l'Europe occidentale. Au cour du questionnement se trouve toujours la question de la conversion - c'est-à-dire du moment où les gestionnaires changent de mode de prélèvement - et de ses modalités.
Il s'agit d'abord d'une opération technique et c'est ainsi qu'elle est ici envisagée sous les différents aspects qu'il a été possible de retrouver. Les revenus seigneuriaux ne sont pas un donné stable et leur structure, en argent ou en nature, est susceptible d'évoluer. Face aux événements économiques perceptibles comme l'inflation monétaire et la hausse des prix, ou encore l'augmentation de la demande urbaine, les seigneurs réagissent.
Des choix sont faits, des décisions sont prises qui touchent à l'organisation même du prélèvement seigneurial. Derrière les transformations décidées dès le xiie siècle par des acteurs individuels se lit le rapport des seigneurs au marché et à l'économie d'échange, qui s'avère extrêmement complexe. Les études de cas proposées les montrent aptes à tirer le meilleur parti possible de leur allocation de ressources, sans préjudice bien sûr des autres déterminants de leur action puisqu'ils demeurent contraints par un code complexe qui leur permet tout à la fois d'assurer et de renforcer leur domination sur le monde paysan et de construire leur prestige, leur pouvoir et leur honneur.
La seigneurie est un organisme vivant dont les gestionnaires savent calculer, parfois dans le long terme, et prendre des décisions dont les motivations sont aussi de nature économique.
La mort de Philippe Auguste
Laurent Feller, Patrice Gueniffey
E-book
1,49 €