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  • FormatePub
  • ISBN1256790777
  • EAN9791256790777
  • Date de parution27/07/2024
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurCactus

Résumé

Antoinette, quatorze ans, décide de jeter dans la Seine toutes les invitations que sa mère, une parvenue vulgaire et renfrognée, a rédigées pour le bal destiné à marquer son entrée dans la brillante société parisienne. C'est une revanche que la jeune fille prend sur sa mère. En quelques pages, avec une écriture dépouillée et essentielle, l'auteure parvient à raconter un drame d'amour, de ressentiment et d'ambition.
Ce texte constitue une critique impitoyable, très virulente des nouveaux riches : le milieu est proche du propre milieu familial de l'auteure. Écriture rapide, claire, incisive. Irène Némirovsky, née à Kiev en 1903, est morte à Auschwitz en 1942.
Antoinette, quatorze ans, décide de jeter dans la Seine toutes les invitations que sa mère, une parvenue vulgaire et renfrognée, a rédigées pour le bal destiné à marquer son entrée dans la brillante société parisienne. C'est une revanche que la jeune fille prend sur sa mère. En quelques pages, avec une écriture dépouillée et essentielle, l'auteure parvient à raconter un drame d'amour, de ressentiment et d'ambition.
Ce texte constitue une critique impitoyable, très virulente des nouveaux riches : le milieu est proche du propre milieu familial de l'auteure. Écriture rapide, claire, incisive. Irène Némirovsky, née à Kiev en 1903, est morte à Auschwitz en 1942.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.6/5
sur 10 notes dont 3 avis lecteurs
Sarcasmes, subtilité de l’observation et finesse de la plume
En 1928, un couple de parvenus entreprend d’organiser un bal, afin d’éblouir la bonne société dont ils sont si fiers de prétendre désormais faire partie. L’interdiction d’y participer faite par la mère à sa fille va entraîner une bien cruelle vengeance de la part de l’adolescente. Cette brève et implacable histoire est d’abord celle de la relation conflictuelle entre une mère et sa fille : égoïste et autoritaire, aigrie de n’être devenue riche que sur le tard et de n’avoir pu briller lors de ses plus belles années, angoissée de vieillir, Rosine Kampf refuse de voir grandir la rivale qu’elle voit en devenir chez sa fille Antoinette. En retour, mal dans sa peau mais impatiente de devenir femme, l’adolescente, qui se sent incomprise et mal aimée, voue une véritable haine à sa mère. Le récit va s’avérer le croisement des trajectoires de ces deux femmes, l’une amorçant un déclin accéléré par la montée de l’autre vers l’éclosion de sa jeune vie d’adulte. Ce duel entre mère et fille a par ailleurs pour écrin une féroce satire sociale : soulignant la naïveté de ces nouveaux riches appliqués à singer les usages du monde auquel ils aspirent, l’auteur se moque en particulier de ses coreligionnaires juifs qui, ayant fait fortune, pensent s’intégrer à la bourgeoisie de l'époque en masquant leurs modestes origines sous un luxe clinquant et de ridicules noms à particule. Devenu un classique de la littérature française, adapté au cinéma, à l’opéra et au théâtre, ce très court roman allie sarcasmes, subtilité de l’observation et finesse de la plume pour le grand plaisir du lecteur. Coup de coeur.
En 1928, un couple de parvenus entreprend d’organiser un bal, afin d’éblouir la bonne société dont ils sont si fiers de prétendre désormais faire partie. L’interdiction d’y participer faite par la mère à sa fille va entraîner une bien cruelle vengeance de la part de l’adolescente. Cette brève et implacable histoire est d’abord celle de la relation conflictuelle entre une mère et sa fille : égoïste et autoritaire, aigrie de n’être devenue riche que sur le tard et de n’avoir pu briller lors de ses plus belles années, angoissée de vieillir, Rosine Kampf refuse de voir grandir la rivale qu’elle voit en devenir chez sa fille Antoinette. En retour, mal dans sa peau mais impatiente de devenir femme, l’adolescente, qui se sent incomprise et mal aimée, voue une véritable haine à sa mère. Le récit va s’avérer le croisement des trajectoires de ces deux femmes, l’une amorçant un déclin accéléré par la montée de l’autre vers l’éclosion de sa jeune vie d’adulte. Ce duel entre mère et fille a par ailleurs pour écrin une féroce satire sociale : soulignant la naïveté de ces nouveaux riches appliqués à singer les usages du monde auquel ils aspirent, l’auteur se moque en particulier de ses coreligionnaires juifs qui, ayant fait fortune, pensent s’intégrer à la bourgeoisie de l'époque en masquant leurs modestes origines sous un luxe clinquant et de ridicules noms à particule. Devenu un classique de la littérature française, adapté au cinéma, à l’opéra et au théâtre, ce très court roman allie sarcasmes, subtilité de l’observation et finesse de la plume pour le grand plaisir du lecteur. Coup de coeur.
Les singeries des nouveaux riches
M. et Mme Kampf se sont pris pour des gens du monde depuis qu'ils sont devenus riches. À toute heure du jour ils paradent devant les domestiques, toujours soucieux des rumeurs que ces derniers colporteraient. Alors ça se vouvoie, ça se déguise et ça prend un ton affecté dans une préoccupation constante de l'apparence noble, au risque d'être ridicules et grossiers. Prendrons-nous la particule ? – Attendons dix ans pour ça, vois-tu ! – Alors, organisons un bal pour montrer combien nous sommes aisés et reconnus ! C'est ici que l'histoire commence : un bal avec Deux cents invités, pour épater la galerie. Qui inviter ? Une foule de personnes qui, dit-on, sont « des gens très bien » mais qu'on ne connaît pas, finalement. Que pouvons-nous proposer à manger ? Des sandwiches au caviar qui en mettront plein la vie, mais mettons-les assez loin car tout le monde se jettera dessus… Mais ces « nouveaux riches » ont une fille, Antoinette, âgée de quatorze ans, qui rêve de rencontrer l'amour et souffre d'une mère trop orgueilleuse pour observer que sa fille est malheureuse... La suite de la critique sur mon blog : http:// bibliolingus.over-blog.fr
M. et Mme Kampf se sont pris pour des gens du monde depuis qu'ils sont devenus riches. À toute heure du jour ils paradent devant les domestiques, toujours soucieux des rumeurs que ces derniers colporteraient. Alors ça se vouvoie, ça se déguise et ça prend un ton affecté dans une préoccupation constante de l'apparence noble, au risque d'être ridicules et grossiers. Prendrons-nous la particule ? – Attendons dix ans pour ça, vois-tu ! – Alors, organisons un bal pour montrer combien nous sommes aisés et reconnus ! C'est ici que l'histoire commence : un bal avec Deux cents invités, pour épater la galerie. Qui inviter ? Une foule de personnes qui, dit-on, sont « des gens très bien » mais qu'on ne connaît pas, finalement. Que pouvons-nous proposer à manger ? Des sandwiches au caviar qui en mettront plein la vie, mais mettons-les assez loin car tout le monde se jettera dessus… Mais ces « nouveaux riches » ont une fille, Antoinette, âgée de quatorze ans, qui rêve de rencontrer l'amour et souffre d'une mère trop orgueilleuse pour observer que sa fille est malheureuse... La suite de la critique sur mon blog : http:// bibliolingus.over-blog.fr
  • XXe siècle
  • M. Kampf
  • Mme Kampf
  • Antoinette
Le bal
Une nouvelle que ma soeur m'avait déconseillé en disant "tiens, lis tu me diras ce que tu en penses, parce que moi, je ne vois pas l'interêt de cette nouvelle." Bon. En fait, une nouvelle qui n'est pas dénuée d'interêt, même si elle n'est pas fantastique. Elle dépeint le monde des nouveaux riches, le qu'en dira-t-on, le peu de morale d'une certaine classe sociale à une certaine époque. Ces pauvres personnages en deviennent grotesques à vouloir appartenir à tout prix à un monde dont ils ne maîtrisent pas les codes, et c'est là le principal interêt de cette nouvelle, à mon goût.
Une nouvelle que ma soeur m'avait déconseillé en disant "tiens, lis tu me diras ce que tu en penses, parce que moi, je ne vois pas l'interêt de cette nouvelle." Bon. En fait, une nouvelle qui n'est pas dénuée d'interêt, même si elle n'est pas fantastique. Elle dépeint le monde des nouveaux riches, le qu'en dira-t-on, le peu de morale d'une certaine classe sociale à une certaine époque. Ces pauvres personnages en deviennent grotesques à vouloir appartenir à tout prix à un monde dont ils ne maîtrisent pas les codes, et c'est là le principal interêt de cette nouvelle, à mon goût.
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