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  • Nombre de pages320
  • FormatePub
  • ISBN978-2-234-09265-5
  • EAN9782234092655
  • Date de parution24/08/2022
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurStock

Résumé

Lorsque le narrateur décide de questionner ses parents sur leur pays d'origine, le Liban, il ne sait pas très bien ce qu'il cherche. La vie de ses parents  ? De son père, poète-journaliste tombé amoureux des yeux de sa femme des années auparavant  ? Ou bien de la vie de son pays, ravagé par des années de guerre civile  ?Alors qu'en 1975 ses parents décident de vivre à Paris pendant deux ans, le Liban sombre dans un conflit sans fin.
Comment vivre au milieu de tout cet inconnu parisien quand tous nos proches connaissent la guerre, les attentats et les voitures piégées  ? Déambuler dans la capitale, préparer son doctorat, voler des livres chez Gibert Jeune semble dérisoire et pourtant ils resteront ici, écrivant frénétiquement des lettres aux frères restées là-bas, accrochés au téléphone pour avoir quelques nouvelles. Très vite pourtant la guerre pénètre le tissu parisien  : des bombes sont posées, des attentats sont commis, des mots comme «  Palestine  », «  organisation armée  », «  phalangistes  » sont prononcés dans les JT français.
Les années passent, le conflit politique continue éternellement de s'engrener, le Liban et sa capitale deviennent pour le narrateur un ailleurs dans le quotidien, un point de ralliement rêvé familial. Alors il faut garder le lien coûte que coûte notamment à travers ces immenses groupes de discussion sur WhatsApp. Le Liban, c'est la famille désormais. Incisif, poétique et porté par un humour plein d'émotions,  Beyrouth-sur-Seine  est une réflexion sur la famille, l'immigration et ce qui nous reste de nos origines.
Lorsque le narrateur décide de questionner ses parents sur leur pays d'origine, le Liban, il ne sait pas très bien ce qu'il cherche. La vie de ses parents  ? De son père, poète-journaliste tombé amoureux des yeux de sa femme des années auparavant  ? Ou bien de la vie de son pays, ravagé par des années de guerre civile  ?Alors qu'en 1975 ses parents décident de vivre à Paris pendant deux ans, le Liban sombre dans un conflit sans fin.
Comment vivre au milieu de tout cet inconnu parisien quand tous nos proches connaissent la guerre, les attentats et les voitures piégées  ? Déambuler dans la capitale, préparer son doctorat, voler des livres chez Gibert Jeune semble dérisoire et pourtant ils resteront ici, écrivant frénétiquement des lettres aux frères restées là-bas, accrochés au téléphone pour avoir quelques nouvelles. Très vite pourtant la guerre pénètre le tissu parisien  : des bombes sont posées, des attentats sont commis, des mots comme «  Palestine  », «  organisation armée  », «  phalangistes  » sont prononcés dans les JT français.
Les années passent, le conflit politique continue éternellement de s'engrener, le Liban et sa capitale deviennent pour le narrateur un ailleurs dans le quotidien, un point de ralliement rêvé familial. Alors il faut garder le lien coûte que coûte notamment à travers ces immenses groupes de discussion sur WhatsApp. Le Liban, c'est la famille désormais. Incisif, poétique et porté par un humour plein d'émotions,  Beyrouth-sur-Seine  est une réflexion sur la famille, l'immigration et ce qui nous reste de nos origines.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Justine H.Decitre Grenoble
5/5
Beyrouth-sur-Seine
« La vie de mes parents, c’est comme la guerre du Liban. Plus je m’y plonge, moins j’y comprends quelque chose. » Les parents de Sabyl Ghoussoub se racontent à travers le micro de leur fils et, à travers leur récit, témoignent de la guerre du Liban, l’exil, l’émigration dans un nouveau pays. Un récit familial terriblement actuel rempli d’humanité et d’humour.
« La vie de mes parents, c’est comme la guerre du Liban. Plus je m’y plonge, moins j’y comprends quelque chose. » Les parents de Sabyl Ghoussoub se racontent à travers le micro de leur fils et, à travers leur récit, témoignent de la guerre du Liban, l’exil, l’émigration dans un nouveau pays. Un récit familial terriblement actuel rempli d’humanité et d’humour.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.7/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Expatrié
Sabyl Ghoussoub réalise un beau et dur roman sur ses parents expatriés du Liban. il décrit avec justesse et émotion son propre sentiment de n'être ni d'ici, ni d'ailleurs. Il rappelle ainsi que certains arrivent à se sentir citoyens du monde mais que pour d'autres, le besoin de racines dans le cadre d'un traumatisme est important. Laissant la guerre derrière eux, leurs familles, un pays en perdition, allez en paix n'est pas possible mais l'auteur aura fait son chemin, illustrant la condition humaine de ceux qui voudraient simplement vivre.
Sabyl Ghoussoub réalise un beau et dur roman sur ses parents expatriés du Liban. il décrit avec justesse et émotion son propre sentiment de n'être ni d'ici, ni d'ailleurs. Il rappelle ainsi que certains arrivent à se sentir citoyens du monde mais que pour d'autres, le besoin de racines dans le cadre d'un traumatisme est important. Laissant la guerre derrière eux, leurs familles, un pays en perdition, allez en paix n'est pas possible mais l'auteur aura fait son chemin, illustrant la condition humaine de ceux qui voudraient simplement vivre.
La guerre du Liban, c'est à n'y rien comprendre !
Qui a déjà compris quelque chose à la guerre du Liban ? Beyrouth-sur-Seine, est le troisième roman du libanais Sabyl Ghoussoub après « Beyrouth entre parenthèse » et « Le nez juif ». Beyrouth-sur-Seine a été publié le 24 août 2022 aux éditions Stock. Sabyl est franco-libanais. Toute sa vie, il l’a vécue entre la France, le pays où il est né, et le Liban, son pays de cœur. Pourtant, il ne comprend pas grand-chose à la guerre du Liban. Ce livre, ça fait longtemps qu’il est en lui, mais questionner ses parents sur leur propre histoire n’est pas une mince affaire. Dans leur appartement parisien, Sabyl enregistre Hanane et Kaïssar, ses parents. Un par un sinon ils passent leur temps à se disputer. Car avec le temps, les souvenirs se confondent, les dates changent, des périodes de flou s’installent. Ses parents ne se sentent ni français, ni libanais depuis que la guerre a frappé ce pays, et, d’après sa mère, «notre vrai pays, c’est la famille». Le livre est organisé en trois parties, toujours avec pour thème principal sa sœur, ses parents et leurs propres frères et sœurs. La première raconte leur arrivée à Paris et le début de la guerre. La deuxième est centrée sur la violence et la politique au Liban qui finit par toucher la France. Enfin, la troisième partie fait ressortir le dégoût et la lassitude des Libanais face à cette guerre, et ce désir pour la famille de Sabyl de « rentrer au pays ». Au premier abord, le thème m’a attirée. Les romans historiques sur la guerre, c’est ce que je préfère ! Mais pour moi qui n’ai pas vécu ce conflit, il est compliqué de le comprendre dans ce livre. Pourtant, c’est bien une volonté de l’auteur de décrire cette complexité qui finit par rattraper les familles émigrées : « La vie de mes parents , c’est comme la guerre du Liban. Plus je m’y plonge, moins j’y comprends quelque chose ». J’ai apprécié ce livre car j’ai l’impression de lire un journal intime. La guerre n’est pas racontée comme dans un livre d’histoire mais plutôt à travers la vie d’une famille. Sabyl Ghoussoub nous transporte au sein de la vie de ses parents, victimes de cette guerre, avec des souvenirs peut-être faussés, des points de vue différents, selon la personne ou le penchant politique du moment. Malgré l’aspect dramatique du conflit, cette histoire est racontée avec humour et simplicité. Elle dresse un tableau original des familles libanaises et du Liban. Néanmoins, le conflit dans cette région du monde étant tellement complexe, l’œuvre ne donne que quelques clés pour comprendre les problèmes. Mais ce livre m’a donné l’envie d’approfondir ce vaste sujet.
Qui a déjà compris quelque chose à la guerre du Liban ? Beyrouth-sur-Seine, est le troisième roman du libanais Sabyl Ghoussoub après « Beyrouth entre parenthèse » et « Le nez juif ». Beyrouth-sur-Seine a été publié le 24 août 2022 aux éditions Stock. Sabyl est franco-libanais. Toute sa vie, il l’a vécue entre la France, le pays où il est né, et le Liban, son pays de cœur. Pourtant, il ne comprend pas grand-chose à la guerre du Liban. Ce livre, ça fait longtemps qu’il est en lui, mais questionner ses parents sur leur propre histoire n’est pas une mince affaire. Dans leur appartement parisien, Sabyl enregistre Hanane et Kaïssar, ses parents. Un par un sinon ils passent leur temps à se disputer. Car avec le temps, les souvenirs se confondent, les dates changent, des périodes de flou s’installent. Ses parents ne se sentent ni français, ni libanais depuis que la guerre a frappé ce pays, et, d’après sa mère, «notre vrai pays, c’est la famille». Le livre est organisé en trois parties, toujours avec pour thème principal sa sœur, ses parents et leurs propres frères et sœurs. La première raconte leur arrivée à Paris et le début de la guerre. La deuxième est centrée sur la violence et la politique au Liban qui finit par toucher la France. Enfin, la troisième partie fait ressortir le dégoût et la lassitude des Libanais face à cette guerre, et ce désir pour la famille de Sabyl de « rentrer au pays ». Au premier abord, le thème m’a attirée. Les romans historiques sur la guerre, c’est ce que je préfère ! Mais pour moi qui n’ai pas vécu ce conflit, il est compliqué de le comprendre dans ce livre. Pourtant, c’est bien une volonté de l’auteur de décrire cette complexité qui finit par rattraper les familles émigrées : « La vie de mes parents , c’est comme la guerre du Liban. Plus je m’y plonge, moins j’y comprends quelque chose ». J’ai apprécié ce livre car j’ai l’impression de lire un journal intime. La guerre n’est pas racontée comme dans un livre d’histoire mais plutôt à travers la vie d’une famille. Sabyl Ghoussoub nous transporte au sein de la vie de ses parents, victimes de cette guerre, avec des souvenirs peut-être faussés, des points de vue différents, selon la personne ou le penchant politique du moment. Malgré l’aspect dramatique du conflit, cette histoire est racontée avec humour et simplicité. Elle dresse un tableau original des familles libanaises et du Liban. Néanmoins, le conflit dans cette région du monde étant tellement complexe, l’œuvre ne donne que quelques clés pour comprendre les problèmes. Mais ce livre m’a donné l’envie d’approfondir ce vaste sujet.
Autofiction franco-libanaise
« Mes parents voulaient que je naisse à Beyrouth. (…) Ils pensaient que la guerre se terminerait et qu’ils rentreraient enfin. Ils ne voulaient pas que je naisse à Paris, alors pendant toute leur vie ils ont recréé sans s’en apercevoir Beyrouth à la maison. Je suis né à Beyrouth dans une rue de Paris. » Lorsqu’ils sont arrivés à Paris en 1975, au moment où la guerre éclatait au Liban, les parents de Sabyl Ghoussoub ne pensaient y rester que deux ans, le temps d’y achever leurs études. Plus d’un demi-siècle plus tard, leur fils, finalement né en France et désormais trentenaire, entreprend de les interroger sur leur histoire, manière pour lui, incidemment, de réfléchir à son propre rapport au Liban. C’est avec une émotion palpable qu’à partir de leur évocation, dans le désordre et souvent dans la contradiction, de leurs souvenirs les plus prégnants, l’auteur se fait une idée de ce qu’ont pu vivre ses parents, depuis leur départ du Liban pour ce qu’ils ignoraient alors un exil définitif. Peu à peu, pour nous comme en autant d’émouvantes séquences de vieux films Super 8, pour eux en une suite de bouffées d’émotions venant crever la surface de leur mémoire, émerge du passé leur réalité, passée au crible de leurs ressentis et de leur subjectivité. De leur affolement et de leur désarroi de se voir toujours plus indéfiniment séparés de proches restés au coeur d’une tourmente si complexe que plus personne ne finit par plus rien y comprendre, à leur impossibilité de prendre parti quand ceux qu’ils aiment se transforment parfois de victimes en bourreaux, en passant par leur horreur quand la guerre au Liban les pourchasse jusque sur le sol français au travers d’une série d’attentats qui les frôlent d’ailleurs à plusieurs reprises, se met ainsi en place une histoire dont l’auteur s’approprie l’héritage, en une sorte de mythologie personnelle qui lui fera déclarer lors d’une interview : « Cette autofiction m’a permis de me construire une mémoire écrite, qui est en soi totalement fausse et qui est l’histoire que je me raconte. C’est mon Liban à moi. » Peinture vibrante et fantasmée d’un Liban toujours plus martyrisé que sa diaspora recrée dans le quotidien de foyers reconstruits dans l’exil comme autant de minuscules parcelles détachées de la terre-mère et au travers de vastes communautés en ligne, ce livre est aussi pour l’auteur un cheminement très personnel, une réflexion existentielle sur ses origines, son identité et son appartenance. On le referme le coeur serré pour tous les Libanais dont l’actualité ne finit plus de prolonger le calvaire, et plein d’affection pour ses si humains personnages.
« Mes parents voulaient que je naisse à Beyrouth. (…) Ils pensaient que la guerre se terminerait et qu’ils rentreraient enfin. Ils ne voulaient pas que je naisse à Paris, alors pendant toute leur vie ils ont recréé sans s’en apercevoir Beyrouth à la maison. Je suis né à Beyrouth dans une rue de Paris. » Lorsqu’ils sont arrivés à Paris en 1975, au moment où la guerre éclatait au Liban, les parents de Sabyl Ghoussoub ne pensaient y rester que deux ans, le temps d’y achever leurs études. Plus d’un demi-siècle plus tard, leur fils, finalement né en France et désormais trentenaire, entreprend de les interroger sur leur histoire, manière pour lui, incidemment, de réfléchir à son propre rapport au Liban. C’est avec une émotion palpable qu’à partir de leur évocation, dans le désordre et souvent dans la contradiction, de leurs souvenirs les plus prégnants, l’auteur se fait une idée de ce qu’ont pu vivre ses parents, depuis leur départ du Liban pour ce qu’ils ignoraient alors un exil définitif. Peu à peu, pour nous comme en autant d’émouvantes séquences de vieux films Super 8, pour eux en une suite de bouffées d’émotions venant crever la surface de leur mémoire, émerge du passé leur réalité, passée au crible de leurs ressentis et de leur subjectivité. De leur affolement et de leur désarroi de se voir toujours plus indéfiniment séparés de proches restés au coeur d’une tourmente si complexe que plus personne ne finit par plus rien y comprendre, à leur impossibilité de prendre parti quand ceux qu’ils aiment se transforment parfois de victimes en bourreaux, en passant par leur horreur quand la guerre au Liban les pourchasse jusque sur le sol français au travers d’une série d’attentats qui les frôlent d’ailleurs à plusieurs reprises, se met ainsi en place une histoire dont l’auteur s’approprie l’héritage, en une sorte de mythologie personnelle qui lui fera déclarer lors d’une interview : « Cette autofiction m’a permis de me construire une mémoire écrite, qui est en soi totalement fausse et qui est l’histoire que je me raconte. C’est mon Liban à moi. » Peinture vibrante et fantasmée d’un Liban toujours plus martyrisé que sa diaspora recrée dans le quotidien de foyers reconstruits dans l’exil comme autant de minuscules parcelles détachées de la terre-mère et au travers de vastes communautés en ligne, ce livre est aussi pour l’auteur un cheminement très personnel, une réflexion existentielle sur ses origines, son identité et son appartenance. On le referme le coeur serré pour tous les Libanais dont l’actualité ne finit plus de prolonger le calvaire, et plein d’affection pour ses si humains personnages.
Beyrouth-sur-Seine
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Beyrouth entre parenthèses
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