Au temps du roi Edouard

Par : Vita Sackville-West
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  • Nombre de pages264
  • FormatePub
  • ISBN978-2-253-16334-3
  • EAN9782253163343
  • Date de parution17/10/2012
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille554 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLe Livre de Poche

Résumé

« Margaret prétend qu'elle veut épouser un peintre, dit Sylvia, en regardant sa fille avec compassion. - Quoi ! s'écria la duchesse, un peintre ? Quel peintre ? A-t-on jamais entendu chose pareille ? La fille de lady Roehampton épouser un peintre ? Mais non, mais non... Vous épouserez Tony Wexford, et nous verrons après ce qu'on pourra faire pour le peintre », ajouta-t-elle, en lançant à Sylvia un coup d'oil rapide.
Dans cette chronique grinçante de l'aristocratie anglaise du début du XXe siècle, Vita Sackville-West fait craquer sous les passions le vernis des bonnes manières.
« Margaret prétend qu'elle veut épouser un peintre, dit Sylvia, en regardant sa fille avec compassion. - Quoi ! s'écria la duchesse, un peintre ? Quel peintre ? A-t-on jamais entendu chose pareille ? La fille de lady Roehampton épouser un peintre ? Mais non, mais non... Vous épouserez Tony Wexford, et nous verrons après ce qu'on pourra faire pour le peintre », ajouta-t-elle, en lançant à Sylvia un coup d'oil rapide.
Dans cette chronique grinçante de l'aristocratie anglaise du début du XXe siècle, Vita Sackville-West fait craquer sous les passions le vernis des bonnes manières.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Une virulente critique de la société édouardienne
L’ère victorienne s’achève au tout début du vingtième siècle, avec le couronnement du roi Edouard VII en 1902 : encore très attachée aux sévères conventions de l’étiquette, l’aristocratie anglaise commence avec circonspection à sentir le souffle d’un vent nouveau, n’osant s’autoriser de libertés que soigneusement cachées derrière les apparences les plus traditionnellement respectables. Le jeune Sébastien, oscillant entre ordre ancien et émancipation moderne, se retrouve au coeur de déchirements sentimentaux où l’hypocrisie et la vanité pourraient bien l’emporter sur l’amour. L’apprentissage de Sébastien n’est que le prétexte d’une virulente critique de la société édouardienne, que Vita Sackville-West connut durant son enfance : bien loin de se douter que l’ordre établi sera bientôt balayé par la première guerre mondiale, l’aristocratie britannique de l’époque s’accroche bec et ongles à la tradition, qui lui permet sans grande contrepartie de maintenir son prestige et ses privilèges, selon un mode de vie immuable hérité « du temps des Deux Roses ». L’auteur n’est pas tendre pour ses congénères et dénonce la mesquinerie quotidienne d’une coterie qui s’observe et dénigre impitoyablement le moindre travers derrière sourires et flatteries, la tartuferie morale d’adultères appliqués, envers et contre tout, à laisser sauve la façade de mariages respectables, tout comme l’hypocrisie sociale d’un paternalisme d’abord soucieux de préserver à son avantage une hiérarchie de classes inchangées depuis des siècles. La plume acérée et sarcastique dessine les personnages et restitue leur contexte avec une précision et un réalisme qui donnent au lecteur l’impression d’évoluer dans leur quotidien. La lecture est fluide et passionnante, et amène à s’interroger sur la personnalité de l’écrivain : tandis que l’on est tenté d’imaginer Vita jeune se profiler sous les traits de Viola, la soeur de Sébastien, seule dans cette histoire à porter un regard lucide sur son milieu et à avoir le courage de s’affranchir de son hypocrisie, l’on ne peut également que sourire en se rappelant le conformisme social dont l’auteur fit preuve en menant sa vie amoureuse, homosexuelle et mouvementée, sous les apparences d’un mariage rangé.
L’ère victorienne s’achève au tout début du vingtième siècle, avec le couronnement du roi Edouard VII en 1902 : encore très attachée aux sévères conventions de l’étiquette, l’aristocratie anglaise commence avec circonspection à sentir le souffle d’un vent nouveau, n’osant s’autoriser de libertés que soigneusement cachées derrière les apparences les plus traditionnellement respectables. Le jeune Sébastien, oscillant entre ordre ancien et émancipation moderne, se retrouve au coeur de déchirements sentimentaux où l’hypocrisie et la vanité pourraient bien l’emporter sur l’amour. L’apprentissage de Sébastien n’est que le prétexte d’une virulente critique de la société édouardienne, que Vita Sackville-West connut durant son enfance : bien loin de se douter que l’ordre établi sera bientôt balayé par la première guerre mondiale, l’aristocratie britannique de l’époque s’accroche bec et ongles à la tradition, qui lui permet sans grande contrepartie de maintenir son prestige et ses privilèges, selon un mode de vie immuable hérité « du temps des Deux Roses ». L’auteur n’est pas tendre pour ses congénères et dénonce la mesquinerie quotidienne d’une coterie qui s’observe et dénigre impitoyablement le moindre travers derrière sourires et flatteries, la tartuferie morale d’adultères appliqués, envers et contre tout, à laisser sauve la façade de mariages respectables, tout comme l’hypocrisie sociale d’un paternalisme d’abord soucieux de préserver à son avantage une hiérarchie de classes inchangées depuis des siècles. La plume acérée et sarcastique dessine les personnages et restitue leur contexte avec une précision et un réalisme qui donnent au lecteur l’impression d’évoluer dans leur quotidien. La lecture est fluide et passionnante, et amène à s’interroger sur la personnalité de l’écrivain : tandis que l’on est tenté d’imaginer Vita jeune se profiler sous les traits de Viola, la soeur de Sébastien, seule dans cette histoire à porter un regard lucide sur son milieu et à avoir le courage de s’affranchir de son hypocrisie, l’on ne peut également que sourire en se rappelant le conformisme social dont l’auteur fit preuve en menant sa vie amoureuse, homosexuelle et mouvementée, sous les apparences d’un mariage rangé.
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