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« Un roman noir puissant et habile, dont la tension vous prendra à la gorge. » Journal du Soir, Suède
Isak n'aurait jamais imaginé revoir son père. Il avait six ans quand ce dernier l'a abandonné, après l'incendie qui a coûté la vie à sa mère et à sa petite sour. Pourtant, près de deux décennies plus tard, il refait surface dans sa vie. Atteint d'un cancer incurable, il souhaite renouer avec son fils avant de mourir.
Isak accepte de se rendre sur Gotland, l'île isolée au large de la Suède, où vit son père. Il ne se doute pas que la demeure « Ajkershorn » va être le décor d'un redoutable duel psychologique, où la frontière entre réalité et cauchemar s'estompe - un jeu de vie et de mort.
Maniant avec une habilité diabolique la tension psychologique, Ulf Kvensler trame un roman noir puissant, où il est question de rédemption, d'identité et de tentation.
Traduit du suédois par Rémi Cassaigne
« Un polar fiévreux » Libération
Né en 1968, Ulf Kvensler est un acteur, scénariste et réalisateur suédois.
Il est le créateur et l'auteur principal de plusieurs séries à succès (The Restaurant, Solsidan, Molanders). Sarek, son premier roman, et véritable coup de maître, a reçu le Prix du meilleur premier roman policier de l'Académie suédoise et a été sélectionné pour le Prix du meilleur roman de l'année en Suède. Au nom du père est publié dans la collection Onyx.
Noir c'est noir !
Pour avoir lu Sarek le précédent roman de Ulf Kvensler, je m’attendais à ce que les éléments de l’histoire ne soient pas ce qu’ils semblaient être !
Là-dessus j’avais raison mais ce n’est pas pour ça que j’ai vu venir la réalité, bien qu’à posteriori je me suis souvenu des indices que l’auteur avait semés dans le récit.
Isak, 25 ans, seul survivant de l’incendie dans lequel il a perdu sa mère et sa petite soeur, voit revenir dans sa vie ce père qui l’avait abandonné à son grand-père après le drame. 20 ans sont passés et Isak n’est pas très emballé pour le voir, d’autant plus que son grand-père est contre cette rencontre ! Son père est riche et malade.
Invité avec sa petite amie à venir séjourner chez lui sur une île, il se laisse entrainer un peu par remords, un peu pour contrarier son grand-père et pas mal attiré par l’argent, lui qui sera le seul héritier ! La souricière est grande ouverte, il suffit d’y entrer !!
L’arrivée sur l’île, le séjour, tout début de façon paradisiaque ou presque mais la manipulation est évidente même pour les plus naïfs ! L’atmosphère s’épaissit, l’ambiance devient pesante, angoissante, peut-être plus pour les lecteurs que pour Isak qui m’a quand même semblé manquer de plomb dans la tête et parfois peu futé !
J’ai aimé me laisser porter par toutes ces manipulations et même si par moment j’avais un éclair de lucidité sur le chemin emprunté, je n’avais pas imaginé l’ampleur de ce qui nous a été dévoilé !
Le personnage du père est machiavélique tout en étant totalement instable, en tout cas fort antipathique même quand il est sympathique ! Madde, la petite amie, me semblait insipide, mais je l’avais dit qu’il ne fallait pas se fier à ce que nous dit l’auteur et ce fut elle ma plus grande surprise !
Un engrenage efficace et bien huilé qui a fonctionné jusqu’au bout ! Un bon roman noir !
#Aunomdupère #NetGalleyFrance