Art et philosophie

Par : Anne Sauvagnargues

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages142
  • FormatMulti-format
  • ISBN979-10-362-0382-4
  • EAN9791036203824
  • Date de parution07/02/2022
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurENS Éditions

Résumé

Une philosophie soucieuse de rendre compte de l'existence et du statut des arts doit prendre en compte le rapport entre leur développement et les théories qui les norment ou qui les légitiment. Lorsque la philosophie, au XVIIe siècle, entérine sous le nom d'esthétique la nécessité de prendre l'art explicitement pour objet, elle achoppe immédiatement sur le problème du goût, sur l'éventuelle contingence historique de la réception du beau.
Réfléchir sur l'art, dans la constitution de son histoire, implique donc de prendre en compte la diversité des usages de l'esthétique, y compris pour la philosophie elle-même. La civilisation esthétique a constitué l'art comme sphère autonome, celui-ci réclame une philosophie qui échappe aux déterminations sociologiques et conceptualise l'effet matériel des ouvres.
Une philosophie soucieuse de rendre compte de l'existence et du statut des arts doit prendre en compte le rapport entre leur développement et les théories qui les norment ou qui les légitiment. Lorsque la philosophie, au XVIIe siècle, entérine sous le nom d'esthétique la nécessité de prendre l'art explicitement pour objet, elle achoppe immédiatement sur le problème du goût, sur l'éventuelle contingence historique de la réception du beau.
Réfléchir sur l'art, dans la constitution de son histoire, implique donc de prendre en compte la diversité des usages de l'esthétique, y compris pour la philosophie elle-même. La civilisation esthétique a constitué l'art comme sphère autonome, celui-ci réclame une philosophie qui échappe aux déterminations sociologiques et conceptualise l'effet matériel des ouvres.