Anthropologie des milieux techniques. Tome 1, Engrenages

Par : Jean-Claude Beaune

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  • Nombre de pages592
  • FormatPDF
  • ISBN979-10-267-0571-0
  • EAN9791026705710
  • Date de parution29/05/2017
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • ÉditeurEditions Champ Vallon

Résumé

Les « faits techniques » existent dans des milieux humains complexes en tant que premier moyen de survie mais aussi comme des « étrangers » car « les machines » omniprésentes demeurent souvent obscures à leurs usagers, profiteurs ou victimes. Ainsi l'accélération post-industrielle du bio-pouvoir interdit concrètement toute distance critique entre la nature et la condition humaines. L'actuelle prolifération des langages médiatisés et des comportements formatés transforme-t-elle le « rêve de Prométhée » en une utopie créatrice d'un « post-humain » ou n'est-elle qu'une nouvelle image de cet homme-machine où chaque époque exprime sa conception physique et symbolique de l'espace et du temps socialisés ? Les machines sont des liens et des otages entre la nature et la culture, la vie et la mort, la nécessité et le hasard, la sagesse et la ruse, l'espoir et la peur, l'emploi et le chômage, le réel et le virtuel, selon l'engrenage général des savoirs et pouvoirs mis en oeuvre.
On a choisi quatre ouvertures, chacune illustrée par un exemple : 1. Quelques concepts d'inspiration bachelardienne et une position rationnelle et matérielle du progrès (exemple : le caoutchouc) ; 2. L'exploitation économique du registre technique (ex. : la préhistoire du mondialisme) ; 3. Le développement d'un milieu de la communication, de la transmission, du transport (ex. : le modèle de l'automobile) ; 4.
Les situations réelles de travail, fondements de la modification utile du milieu et haut lieu de la sélection des hommes (ex. : l'esclavage contemporain, la déqualification technique). Ce livre fait appel à l'histoire récurrente à partir du paradoxe qui veut que plus la machine est étroitement intégrée à notre corps et notre esprit, moins elle nous parle de ses concepteurs, acteurs et responsables, dans la logique d'un mouvement ancien mais qui devient dans notre milieu un engrenage de consommation plus qu'un gage d'autonomie.
Ce problème prend ainsi un sens anthropologique, polémique et politique revendiqué comme tel par l'auteur.
Les « faits techniques » existent dans des milieux humains complexes en tant que premier moyen de survie mais aussi comme des « étrangers » car « les machines » omniprésentes demeurent souvent obscures à leurs usagers, profiteurs ou victimes. Ainsi l'accélération post-industrielle du bio-pouvoir interdit concrètement toute distance critique entre la nature et la condition humaines. L'actuelle prolifération des langages médiatisés et des comportements formatés transforme-t-elle le « rêve de Prométhée » en une utopie créatrice d'un « post-humain » ou n'est-elle qu'une nouvelle image de cet homme-machine où chaque époque exprime sa conception physique et symbolique de l'espace et du temps socialisés ? Les machines sont des liens et des otages entre la nature et la culture, la vie et la mort, la nécessité et le hasard, la sagesse et la ruse, l'espoir et la peur, l'emploi et le chômage, le réel et le virtuel, selon l'engrenage général des savoirs et pouvoirs mis en oeuvre.
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Le déchet, le rebut, le rien
Jean-Claude Beaune, Collectif
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