Amazonie, rencontre avec un géant
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- Nombre de pages171
- FormatePub
- ISBN978-2-268-09865-4
- EAN9782268098654
- Date de parution01/02/2018
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille780 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurEditions du Rocher
Résumé
" Au port d'embarquement, face à la place Tiradentes, voici l'agitation coutumière de la fin de journée. On appareille en nombre, Belém en aval, Itaituba vers le sud par le Tapajos. Toutes ces lignes, tous ces ports de sortie ou d'arrivée, tous ces départs que j'enchaîne depuis six semaines... Je sais ce que je cherche, sur le port. Les odeurs du voyage. L'huile et la graisse de moteur, les vapeurs de gasoil, le fer des passerelles.
Et après les odeurs, les images, le flux des passagers à l'embarquement, le va-et-vient des marchandises sur les épaules des caregadores, l'accrochage des hamacs aux crochets des poutrelles sous le toit des ponts. Puis ses bruits, sa musique hypnotique, son chant du départ répercuté sur tout le fleuve : les cris des adieux entre bastingage et quai, les coups de corne de brume aux postes de commandement.
Combien de kilomètres, depuis que je parcours l'Amazone, le Solimôes, le Coari Grande ? Deux mille, deux mille cinq cents. J'en prends encore pour huit à neuf cents ce soir sur le Viagero IV ; escales à Monte Alegre vers minuit, Prainha six heures plus tard, Almeirim demain en milieu de journée. Or vend un très bon fromage de lait de bufalo, sur le pies d'Almeirim, ai-je souvenir. Suis-je un voyageur heureux ? Au-delà de mes espérances Rends-toi compte.
Le fromage de bufalo sur le ponton d'Almeirim, et Macapa en bout de la ligne de mire.".
Et après les odeurs, les images, le flux des passagers à l'embarquement, le va-et-vient des marchandises sur les épaules des caregadores, l'accrochage des hamacs aux crochets des poutrelles sous le toit des ponts. Puis ses bruits, sa musique hypnotique, son chant du départ répercuté sur tout le fleuve : les cris des adieux entre bastingage et quai, les coups de corne de brume aux postes de commandement.
Combien de kilomètres, depuis que je parcours l'Amazone, le Solimôes, le Coari Grande ? Deux mille, deux mille cinq cents. J'en prends encore pour huit à neuf cents ce soir sur le Viagero IV ; escales à Monte Alegre vers minuit, Prainha six heures plus tard, Almeirim demain en milieu de journée. Or vend un très bon fromage de lait de bufalo, sur le pies d'Almeirim, ai-je souvenir. Suis-je un voyageur heureux ? Au-delà de mes espérances Rends-toi compte.
Le fromage de bufalo sur le ponton d'Almeirim, et Macapa en bout de la ligne de mire.".
" Au port d'embarquement, face à la place Tiradentes, voici l'agitation coutumière de la fin de journée. On appareille en nombre, Belém en aval, Itaituba vers le sud par le Tapajos. Toutes ces lignes, tous ces ports de sortie ou d'arrivée, tous ces départs que j'enchaîne depuis six semaines... Je sais ce que je cherche, sur le port. Les odeurs du voyage. L'huile et la graisse de moteur, les vapeurs de gasoil, le fer des passerelles.
Et après les odeurs, les images, le flux des passagers à l'embarquement, le va-et-vient des marchandises sur les épaules des caregadores, l'accrochage des hamacs aux crochets des poutrelles sous le toit des ponts. Puis ses bruits, sa musique hypnotique, son chant du départ répercuté sur tout le fleuve : les cris des adieux entre bastingage et quai, les coups de corne de brume aux postes de commandement.
Combien de kilomètres, depuis que je parcours l'Amazone, le Solimôes, le Coari Grande ? Deux mille, deux mille cinq cents. J'en prends encore pour huit à neuf cents ce soir sur le Viagero IV ; escales à Monte Alegre vers minuit, Prainha six heures plus tard, Almeirim demain en milieu de journée. Or vend un très bon fromage de lait de bufalo, sur le pies d'Almeirim, ai-je souvenir. Suis-je un voyageur heureux ? Au-delà de mes espérances Rends-toi compte.
Le fromage de bufalo sur le ponton d'Almeirim, et Macapa en bout de la ligne de mire.".
Et après les odeurs, les images, le flux des passagers à l'embarquement, le va-et-vient des marchandises sur les épaules des caregadores, l'accrochage des hamacs aux crochets des poutrelles sous le toit des ponts. Puis ses bruits, sa musique hypnotique, son chant du départ répercuté sur tout le fleuve : les cris des adieux entre bastingage et quai, les coups de corne de brume aux postes de commandement.
Combien de kilomètres, depuis que je parcours l'Amazone, le Solimôes, le Coari Grande ? Deux mille, deux mille cinq cents. J'en prends encore pour huit à neuf cents ce soir sur le Viagero IV ; escales à Monte Alegre vers minuit, Prainha six heures plus tard, Almeirim demain en milieu de journée. Or vend un très bon fromage de lait de bufalo, sur le pies d'Almeirim, ai-je souvenir. Suis-je un voyageur heureux ? Au-delà de mes espérances Rends-toi compte.
Le fromage de bufalo sur le ponton d'Almeirim, et Macapa en bout de la ligne de mire.".















