À qui appartient la télévision ?
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- Nombre de pages244
- FormatePub
- ISBN2-403-03410-X
- EAN9782403034103
- Date de parution01/01/1989
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille963 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurAubier (réédition numérique Feni...
Résumé
La télévision réunit sur un même petit écran le forum et la foire ; le débat, le conte, la fête et le boniment ; le journaliste, l'auteur, l'animateur et le camelot. Ce serait une nouvelle agora si notre société pouvait se comparer à celle de l'antiquité. Mais le développement technique au service de puissantes industries de l'électronique et des télécommunications d'un côté, la démocratie bourgeoise redéfinie par l'État-providence de l'autre, forment un tout autre cadre dans lequel le média est né et continue de grandir.
Les États initiateurs et régulateurs, les annonceurs intéressés, les industriels de la culture entreprenants se rencontrent dans une volonté commune de favoriser sa croissance. Pourtant chacun a des idées particulières sur son avenir. Enfin, contrairement à l'antiquité, ou même aux plus récentes pratiques sociales, la différenciation des genres n'est plus spatiale, mais temporelle. Le débat politique, le théâtre, le jeu, le marché ne se répartissent plus en différents lieux dans une ville, mais en différents moments dans une grille de programmes.
S'ils restent clairement identifiés, ils sont tous contraints d'industrialiser leur fabrication pour répondre à la boulimie du flot télévisuel. L'Europe est atteinte par le virus de la communication, la télévision fait une poussée de fièvre : sa croissance est forte, les générations industrielles s'entrelacent, les modes de régulation se renégocient... Le média est au centre d'un débat plus passionné que réfléchi : État ou marché ? Information ou spectacle ? Éducation ou distraction ? Impérialisme américain ou protectionnisme ? Avant de répondre trop hâtivement à des questions trop simples, il est urgent de mieux penser la télévision.
Les États initiateurs et régulateurs, les annonceurs intéressés, les industriels de la culture entreprenants se rencontrent dans une volonté commune de favoriser sa croissance. Pourtant chacun a des idées particulières sur son avenir. Enfin, contrairement à l'antiquité, ou même aux plus récentes pratiques sociales, la différenciation des genres n'est plus spatiale, mais temporelle. Le débat politique, le théâtre, le jeu, le marché ne se répartissent plus en différents lieux dans une ville, mais en différents moments dans une grille de programmes.
S'ils restent clairement identifiés, ils sont tous contraints d'industrialiser leur fabrication pour répondre à la boulimie du flot télévisuel. L'Europe est atteinte par le virus de la communication, la télévision fait une poussée de fièvre : sa croissance est forte, les générations industrielles s'entrelacent, les modes de régulation se renégocient... Le média est au centre d'un débat plus passionné que réfléchi : État ou marché ? Information ou spectacle ? Éducation ou distraction ? Impérialisme américain ou protectionnisme ? Avant de répondre trop hâtivement à des questions trop simples, il est urgent de mieux penser la télévision.
La télévision réunit sur un même petit écran le forum et la foire ; le débat, le conte, la fête et le boniment ; le journaliste, l'auteur, l'animateur et le camelot. Ce serait une nouvelle agora si notre société pouvait se comparer à celle de l'antiquité. Mais le développement technique au service de puissantes industries de l'électronique et des télécommunications d'un côté, la démocratie bourgeoise redéfinie par l'État-providence de l'autre, forment un tout autre cadre dans lequel le média est né et continue de grandir.
Les États initiateurs et régulateurs, les annonceurs intéressés, les industriels de la culture entreprenants se rencontrent dans une volonté commune de favoriser sa croissance. Pourtant chacun a des idées particulières sur son avenir. Enfin, contrairement à l'antiquité, ou même aux plus récentes pratiques sociales, la différenciation des genres n'est plus spatiale, mais temporelle. Le débat politique, le théâtre, le jeu, le marché ne se répartissent plus en différents lieux dans une ville, mais en différents moments dans une grille de programmes.
S'ils restent clairement identifiés, ils sont tous contraints d'industrialiser leur fabrication pour répondre à la boulimie du flot télévisuel. L'Europe est atteinte par le virus de la communication, la télévision fait une poussée de fièvre : sa croissance est forte, les générations industrielles s'entrelacent, les modes de régulation se renégocient... Le média est au centre d'un débat plus passionné que réfléchi : État ou marché ? Information ou spectacle ? Éducation ou distraction ? Impérialisme américain ou protectionnisme ? Avant de répondre trop hâtivement à des questions trop simples, il est urgent de mieux penser la télévision.
Les États initiateurs et régulateurs, les annonceurs intéressés, les industriels de la culture entreprenants se rencontrent dans une volonté commune de favoriser sa croissance. Pourtant chacun a des idées particulières sur son avenir. Enfin, contrairement à l'antiquité, ou même aux plus récentes pratiques sociales, la différenciation des genres n'est plus spatiale, mais temporelle. Le débat politique, le théâtre, le jeu, le marché ne se répartissent plus en différents lieux dans une ville, mais en différents moments dans une grille de programmes.
S'ils restent clairement identifiés, ils sont tous contraints d'industrialiser leur fabrication pour répondre à la boulimie du flot télévisuel. L'Europe est atteinte par le virus de la communication, la télévision fait une poussée de fièvre : sa croissance est forte, les générations industrielles s'entrelacent, les modes de régulation se renégocient... Le média est au centre d'un débat plus passionné que réfléchi : État ou marché ? Information ou spectacle ? Éducation ou distraction ? Impérialisme américain ou protectionnisme ? Avant de répondre trop hâtivement à des questions trop simples, il est urgent de mieux penser la télévision.