Si vous recherchez un roman que vous lirez d’une traite quitte à y laisser une nuit où deux et au terme duquel vous aurez le sentiment d’avoir tenu entre vos mains la chair du mal, alors vous devez absolument lire “A la lueur du sang” de Patrice Guirao. Ce maître du thriller nous entraîne dans un récit haletant sur un mode narratif très cinématographique. D’ailleurs il ne serait pas étonnant que ce roman comme la trilogie d’Al Dorsey ne soit rapidement adapté à l’écran.
Des viscères répandus au standart du département de police de Sépulvéda Boulevard. Quatre
cadavres de femmes éventrées, retrouvés sur des parvis d’églises dans “la ville des anges”, l’action démarre sur le mode des trompettes de l’Apocalypse et les meurtres atroces se succèdent avec une régularité terrifiante. Les enquêteurs face à cette froide violence piétinent. Aucun indice sinon des modes opératoires à glacer le sang.
Le roman semble tout entier traversé par des nappes d’infra basses qui font résonner nos peurs viscérales. Peu de pauses dans ce récit, sinon parfois un cri tout droit sorti d’un morceau de Death Métal. Pas de fausses notes mais des riffs écarlates qui nous tiennent éveillés jusqu’à l’aube à la lueur du sang.
Où l’on découvre la brigade des ”Veilleurs” dirigée par le père Julius Peretti, groupe composé de personnalités hors normes qui vont affronter le visage du mal et leurs propres parts d’ombres. Personne n’est jamais tout à fait innocent dans les romans de Patrice Guirao et “A la lueur du sang” ne fait pas exception à cette règle romanesque.
Un petit conseil quand même évitez d’offrir ce roman à des personnes trop impressionnables…
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)
RECOMMANDÉ PAR LE SITE CULTURE-CHRONIQUE
Si vous recherchez un roman que vous lirez d’une traite quitte à y laisser une nuit où deux et au terme duquel vous aurez le sentiment d’avoir tenu entre vos mains la chair du mal, alors vous devez absolument lire “A la lueur du sang” de Patrice Guirao. Ce maître du thriller nous entraîne dans un récit haletant sur un mode narratif très cinématographique. D’ailleurs il ne serait pas étonnant que ce roman comme la trilogie d’Al Dorsey ne soit rapidement adapté à l’écran.
Des viscères répandus au standart du département de police de Sépulvéda Boulevard. Quatre cadavres de femmes éventrées, retrouvés sur des parvis d’églises dans “la ville des anges”, l’action démarre sur le mode des trompettes de l’Apocalypse et les meurtres atroces se succèdent avec une régularité terrifiante. Les enquêteurs face à cette froide violence piétinent. Aucun indice sinon des modes opératoires à glacer le sang.
Le roman semble tout entier traversé par des nappes d’infra basses qui font résonner nos peurs viscérales. Peu de pauses dans ce récit, sinon parfois un cri tout droit sorti d’un morceau de Death Métal. Pas de fausses notes mais des riffs écarlates qui nous tiennent éveillés jusqu’à l’aube à la lueur du sang.
Où l’on découvre la brigade des ”Veilleurs” dirigée par le père Julius Peretti, groupe composé de personnalités hors normes qui vont affronter le visage du mal et leurs propres parts d’ombres. Personne n’est jamais tout à fait innocent dans les romans de Patrice Guirao et “A la lueur du sang” ne fait pas exception à cette règle romanesque.
Un petit conseil quand même évitez d’offrir ce roman à des personnes trop impressionnables…
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)