Vous pensez vous extraire d'une société qui cannibalise le vivant en prenant de l'altitude, en quittant son enfer quotidien, en se retirant dans un refuge à plusieurs heures de marche. Pas du tout, en réalité vous ne prenez de la hauteur que pour mieux constater la gravité de notre époque. L'horreur de cette civilisation matérialiste, du « m'as-tu vu » sur les réseaux sociaux, de la futilité érigé en institution de vie, de la destruction de la Terre-mère : une symphonie pathétique lamentable.
Quand allons-nous cesser de la jouer ? Dans mes refuges c'était moi qui avait le plus besoin d'abri, de réconfort, de sécurité.
Mes hôtes étaient là pour leurs loisirs : moi j'étais le réfugié. J'ai vécu une tranche de vie hors du commun. Nos vies devraient toutes être ainsi : extraordinaires. Une chance que je souhaite à d'autres de vivre dans tous les domaines du quotidien : il faut juste le vouloir.
Mais le retour à la « normale » est compliqué, je le savais.
Après avoir vécu dans un rêve permanent, il faut pour survivre se réinventer, générer de nouveaux rêves. De l'enfance à l'âge adulte ma vie n'a jamais été terne, ce n'est pas le moment qu'elle le devienne : il y a de belles causes à défendre.
Vous pensez vous extraire d'une société qui cannibalise le vivant en prenant de l'altitude, en quittant son enfer quotidien, en se retirant dans un refuge à plusieurs heures de marche. Pas du tout, en réalité vous ne prenez de la hauteur que pour mieux constater la gravité de notre époque. L'horreur de cette civilisation matérialiste, du « m'as-tu vu » sur les réseaux sociaux, de la futilité érigé en institution de vie, de la destruction de la Terre-mère : une symphonie pathétique lamentable.
Quand allons-nous cesser de la jouer ? Dans mes refuges c'était moi qui avait le plus besoin d'abri, de réconfort, de sécurité.
Mes hôtes étaient là pour leurs loisirs : moi j'étais le réfugié. J'ai vécu une tranche de vie hors du commun. Nos vies devraient toutes être ainsi : extraordinaires. Une chance que je souhaite à d'autres de vivre dans tous les domaines du quotidien : il faut juste le vouloir.
Mais le retour à la « normale » est compliqué, je le savais.
Après avoir vécu dans un rêve permanent, il faut pour survivre se réinventer, générer de nouveaux rêves. De l'enfance à l'âge adulte ma vie n'a jamais été terne, ce n'est pas le moment qu'elle le devienne : il y a de belles causes à défendre.