"Le cinéma n’a pas de limites. C’est un ruban de rêves" Orson Welles
1946. On sort à peine de la guerre et un nouveau monde prend forme. Ce sont les monstres sacrés qui vont cette fois débarquer sur la croisette. Un symbole s’agrège à un autre et la fête s’organise.
On s’affiche en bikini - autre révolution de l’époque - et pour une fois le concert des nations se fera sans armes ni canons. Les stars américaines arrivent en hydravion SE 200 à 6 hélices et Morgan et Cocteau s’entretiennent sur la plage.
Il y a bien sûr encore des défilés, on ne sait plus tout à fait faire la fête...et les marches n’existent pas encore. Mais l’idée, les stars, les politiques sont tous là pour cette première mainte fois remise dans l’entre deux guerre.
C’est un mélange des genres insolite et la toute récente sortie des restrictions rend l’attraction des buffets très forte.
C’est le lieu idéal dès sa première manifestation : 150 hôtels, une lumière si particulière et des jeunes femmes dévêtues comme la muse du cinéma. Cannes première !
C’est Gonzague Saint Bris qui nous raconte cette première séance de flash et toute son histoire à l’aide d’un petit flashback comme au cinéma... C’est prenant, amusant, on rembobine. Et ceci grâce à la toute nouvelle collection Incipit qui se propose de nous raconter des premières fois historiques de manière littéraire.
Ne ratez pas non plus le dernier Begaudeau dans la collection qui donne un petit coup d’épée à l’Académie française pour l’arrivée fort tardive de sa première femme à siéger....
Fabrice Baumann, responsable de l'animation commerciale BtB