François Albera

Dernière sortie

Cinématisme, peinture et cinéma

Dans les milliers de pages où se déploie la réflexion théorique et esthétique du réalisateur soviétique Serguei Eisenstein, l'analyse des productions symboliques de toutes époques et de tous domaines, beaux-arts, architecture, littérature, poésie, théâtre, photographie, bande dessinée, caricatures de presse, graffitis, etc. occupe une place centrale. L'auteur du Cuirassé Potemkine et d'Ivan le terrible (deux des sept films qu'il acheva) commença par être décorateur et metteur en scène de théâtre dans le milieu de l'avant-garde russe, s'adonnant à une intense activité graphique, et il contribua, au-delà du cinéma, à édifier une esthétique générale qu'il envisageait au croisement de la sémiologie et de l'anthropologie.
Dans son enseignement comme dans ses écrits et ses multiples notes, il s'interrogea sur la place des images dans la culture contemporaine en lien avec les mutations technologiques qui les produisent et les mouvements sociaux. Prélevé au sein de cette oeuvre, restée en grande partie inédite à la mort du cinéaste, ce livre propose un ensemble cohérent de textes qui, au sujet du Greco, de Delaunay, d'Orozco ou d'Outamaro, du Bernin ou de Rodin notamment, définissent une méthodologie de l'analyse iconique en utilisant le cinéma comme outil et, inversement, en confrontant celui-ci à une -cinématographie sans cinéma Ce qu'il appelle le cinématisme.
Il en ressort une approche qui rompt avec l'analyse formelle interne des oeuvres en plaçant le spectateur - corps en mouvement au regard mobile -, au centre de l'analyse.
Dans les milliers de pages où se déploie la réflexion théorique et esthétique du réalisateur soviétique Serguei Eisenstein, l'analyse des productions symboliques de toutes époques et de tous domaines, beaux-arts, architecture, littérature, poésie, théâtre, photographie, bande dessinée, caricatures de presse, graffitis, etc. occupe une place centrale. L'auteur du Cuirassé Potemkine et d'Ivan le terrible (deux des sept films qu'il acheva) commença par être décorateur et metteur en scène de théâtre dans le milieu de l'avant-garde russe, s'adonnant à une intense activité graphique, et il contribua, au-delà du cinéma, à édifier une esthétique générale qu'il envisageait au croisement de la sémiologie et de l'anthropologie.
Dans son enseignement comme dans ses écrits et ses multiples notes, il s'interrogea sur la place des images dans la culture contemporaine en lien avec les mutations technologiques qui les produisent et les mouvements sociaux. Prélevé au sein de cette oeuvre, restée en grande partie inédite à la mort du cinéaste, ce livre propose un ensemble cohérent de textes qui, au sujet du Greco, de Delaunay, d'Orozco ou d'Outamaro, du Bernin ou de Rodin notamment, définissent une méthodologie de l'analyse iconique en utilisant le cinéma comme outil et, inversement, en confrontant celui-ci à une -cinématographie sans cinéma Ce qu'il appelle le cinématisme.
Il en ressort une approche qui rompt avec l'analyse formelle interne des oeuvres en plaçant le spectateur - corps en mouvement au regard mobile -, au centre de l'analyse.

Les livres de François Albera

Intermédialités. No 20, Automne 2012
Philippe Despoix, Marion Froger, Philippe Manevy, François Albera, Frédérique Berthet
E-book
8,99 €
L'Avant-garde au cinéma
François Albera
E-book
22,99 €
1895 N° 48, Février 2006
Sébastien Denis, Christophe Trebuil, Claire Chatelet, François Albera
17,00 €