Notes pour une histoire générale du cinéma

Par : Sergueï Eisenstein

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages300
  • PrésentationBroché
  • Poids0.705 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-37029-001-4
  • EAN9782370290014
  • Date de parution25/02/2014
  • CollectionTextes
  • ÉditeurAFRHC
  • TraducteurCatherine Perrel
  • AnnotateurNaoum Kleiman
  • AnnotateurAntonio Somaini
  • AnnotateurFrançois Albera

Résumé

Alors qu'il vient d'achever les deux premières parties d'Ivan le terrible et relève à peine d'un grave infarctus, S M Eisenstein passe les dernières années de sa vie à travailler à un projet d'Histoire générale du cinéma qu'il laisse en chantier à sa mort, la plume à la main, en février 1948. Professeur depuis la fin des années 1920 à l'Ecole de cinéma de Moscou, nommé docteur en science de l'art en 1939, c'est en qualité de directeur du département Cinéma de l'Institut de recherche scientifique d'Histoire de l'Art, sous l'égide de l'Académie des Sciences de l'URSS, qu'il est chargé d'entreprendre ce travail qui l'amène à se poser, en préalable, des questions de méthode, d'objet et d'écriture de cette histoire du cinéma.
Ainsi ces "Notes", qui demeuraient dans les archives du cinéaste avec ses autres manuscrits non publiés, jettent-elles les prémices d'un programme d'études et de recherches qui ne s'attachent pas aux films, aux oeuvres, aux réalisateurs, aux pays comme le font alors la plupart des histoires du cinéma mais au medium lui-même envisagé à la fois dans une généalogie complexe et une intermédialité généralisée, selon une triple temporalité : le temps long des systèmes sociaux et des modes de production, le temps court des filiations techniques, des médias singuliers, celui des besoins et des pulsions humaines.
A l'âge des remaniements de tous ordres affectant la "sphère médiatique", l'opération historiographique eisensteinienne vient proposer une approche qui redessine le paysage dans ses couches "géologiques" comme dans ses aspects actuels en mettant en oeuvre une écriture jouant du montage et de l'anachronisme.
Alors qu'il vient d'achever les deux premières parties d'Ivan le terrible et relève à peine d'un grave infarctus, S M Eisenstein passe les dernières années de sa vie à travailler à un projet d'Histoire générale du cinéma qu'il laisse en chantier à sa mort, la plume à la main, en février 1948. Professeur depuis la fin des années 1920 à l'Ecole de cinéma de Moscou, nommé docteur en science de l'art en 1939, c'est en qualité de directeur du département Cinéma de l'Institut de recherche scientifique d'Histoire de l'Art, sous l'égide de l'Académie des Sciences de l'URSS, qu'il est chargé d'entreprendre ce travail qui l'amène à se poser, en préalable, des questions de méthode, d'objet et d'écriture de cette histoire du cinéma.
Ainsi ces "Notes", qui demeuraient dans les archives du cinéaste avec ses autres manuscrits non publiés, jettent-elles les prémices d'un programme d'études et de recherches qui ne s'attachent pas aux films, aux oeuvres, aux réalisateurs, aux pays comme le font alors la plupart des histoires du cinéma mais au medium lui-même envisagé à la fois dans une généalogie complexe et une intermédialité généralisée, selon une triple temporalité : le temps long des systèmes sociaux et des modes de production, le temps court des filiations techniques, des médias singuliers, celui des besoins et des pulsions humaines.
A l'âge des remaniements de tous ordres affectant la "sphère médiatique", l'opération historiographique eisensteinienne vient proposer une approche qui redessine le paysage dans ses couches "géologiques" comme dans ses aspects actuels en mettant en oeuvre une écriture jouant du montage et de l'anachronisme.
Le roi Famine
Léonid Andreïev
Grand Format
20,00 €