Il n'y a pas de critère absolu qui dise à quoi sert, à quoi doit servir, le cinéma. Il a souvent été bridé dans ses usages et ses productions, pour des raisons toujours politiques, mais son histoire a été suffisamment riche et diverse pour manifester son pouvoir de "servir" à bien des choses. Jacques Aumont montre qu'il peut servir à peu près à tout ce qu'on veut, si l'on sait s'y prendre. C'est ce qu'il propose dans cet essai vif, qui prend en compte le cinéma dans son ensemble, de son économie à ses créations diverses (de nombreux films sont ainsi cités).
Il s'agit donc d'établir ce qui peut faire parler d'une "utilité" du cinéma. Privilégiant la brièveté, l'essai se focalise sur douze points, pas un de plus, pas un de moins (quand on pourrait en imaginer cent). Quatre fois trois : le cinéma est "utile", ou à tout le moins, effectif, dans les domaines économique et esthétique, ceux de la vieille querelle art/industrie ; mais il l'est aussi, et comment, en matière sociale (envers la collectivité) et en matière éthique (envers l'individu dans son rapport à l'autre).
Sans prétendre être exhaustives, ces quatre catégories sont suffisamment inclusives, et suffisamment discutables, pour arpenter le domaine vaste de l'"utilité" du septième art.
Il n'y a pas de critère absolu qui dise à quoi sert, à quoi doit servir, le cinéma. Il a souvent été bridé dans ses usages et ses productions, pour des raisons toujours politiques, mais son histoire a été suffisamment riche et diverse pour manifester son pouvoir de "servir" à bien des choses. Jacques Aumont montre qu'il peut servir à peu près à tout ce qu'on veut, si l'on sait s'y prendre. C'est ce qu'il propose dans cet essai vif, qui prend en compte le cinéma dans son ensemble, de son économie à ses créations diverses (de nombreux films sont ainsi cités).
Il s'agit donc d'établir ce qui peut faire parler d'une "utilité" du cinéma. Privilégiant la brièveté, l'essai se focalise sur douze points, pas un de plus, pas un de moins (quand on pourrait en imaginer cent). Quatre fois trois : le cinéma est "utile", ou à tout le moins, effectif, dans les domaines économique et esthétique, ceux de la vieille querelle art/industrie ; mais il l'est aussi, et comment, en matière sociale (envers la collectivité) et en matière éthique (envers l'individu dans son rapport à l'autre).
Sans prétendre être exhaustives, ces quatre catégories sont suffisamment inclusives, et suffisamment discutables, pour arpenter le domaine vaste de l'"utilité" du septième art.