"La guerre est l'amie des binarismes, elle laisse peu de place aux identités complexes." Née dans une famille juive bagdadienne, Ella Shohat a grandi en Israël et vit aujourd'hui à New York. Ecrits à différents moments de sa carrière de chercheuse en études culturelles, les trois textes ici réunis abordent la question de l'identité d'une voix vibrante et personnelle, à la fois fidèle à une méthodologie rigoureuse et marquée par une profonde réflexivité.
Ils suivent les itinéraires de la mémoire et des langues parlées par les juif.ves-arabes, la manière dont elles sont traitées par le discours sioniste, et enfin les détours de ce qui rend acceptables, aux Etats-Unis, les identités composées. Dans un contexte où les récits nationalistes embarquent, opposent, gomment, réécrivent ou rejettent des cultures, des mémoires, des communautés entières, Shohat rappelle l'importance d'écrire des contre-histoires situées, et par exemple celle-ci : on peut être juive et arabe.
"La guerre est l'amie des binarismes, elle laisse peu de place aux identités complexes." Née dans une famille juive bagdadienne, Ella Shohat a grandi en Israël et vit aujourd'hui à New York. Ecrits à différents moments de sa carrière de chercheuse en études culturelles, les trois textes ici réunis abordent la question de l'identité d'une voix vibrante et personnelle, à la fois fidèle à une méthodologie rigoureuse et marquée par une profonde réflexivité.
Ils suivent les itinéraires de la mémoire et des langues parlées par les juif.ves-arabes, la manière dont elles sont traitées par le discours sioniste, et enfin les détours de ce qui rend acceptables, aux Etats-Unis, les identités composées. Dans un contexte où les récits nationalistes embarquent, opposent, gomment, réécrivent ou rejettent des cultures, des mémoires, des communautés entières, Shohat rappelle l'importance d'écrire des contre-histoires situées, et par exemple celle-ci : on peut être juive et arabe.