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Philippe Guiguet Bologne

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Petit poto ballon peau rouge
Petit poto ballon peau rouge est subsaharien. Il parle le bambara, un français parfait et l’arabe dialectal marocain. Il maîtrise aussi quelques mots d’anglais. Migrant clandestin, il est resté piégé dans le goulot de Tanger, au bord du détroit de Gibraltar, face au littoral de cette Espagne qui, chaque jour par temps clair, l’interpelle douloureusement. Poussé par les siens, il a traversé des forêts, des montagnes et des déserts pour parvenir jusqu’à ces rivages ; il a mis sa vie au péril des forfaitures d’autorités corrompues et de trafiquants d’âmes peu enclins au respect de la dignité humaine.
Il a défié les éléments et le voilà prisonnier d’un port qui lui interdit l’accès à son Eldorado, pourtant si proche, à portée du regard, mais aussi d’une noyade qui chaque jour ravit au monde tant de ses semblables. Petit poto ballon peau rouge est au désespoir, et cependant... : de modestes boulots en amitiés précaires au Petit Socco, de rencontres bienveillantes en désagréments qu’il aura su surmonter, de lila chez ses voisins musiciens en longues promenades à I heure du paseo, il est parvenu à se faire une place et une vie dans la ville.
Une Tangéroise amoureuse le tient comme on garde un trésor, et il ne répugne pas à passer du temps avec un ancien officier de police qui, contre sa réelle tendresse, lui offre une tout aussi réelle protection. II aime encore quelques touristes, de pas- sage forcément, et pour promouvoir ses charmes qu’il sait opulents, il s’est créé et gère avec application une page sur un site internet dans laquelle, sans qu’on puisse jamais le reconnaître, il raconte ses récits d’errant et de nomade céleste, et où surtout il met avec une franche impudeur son corps en scène : parce que ça l’amuse et que ça le rassure sur lui-même, et ‘‘ qu’un jour ça rapportera peut-être beaucoup d’argent ! ‘‘ Il se rêvait français ou allemand ou canadien, et le voilà maintenant s’imaginant en star de la toile érotique à Tanger.
Le pseudonyme qu’il s’est choisi, Petit poto ballon peau rouge, fait résonner en lui toute son enfance heureuse et tout ce qu’il est, assure-t-il dans un sourire où l’on saisit combien tout le mal du monde peut contenir tout le bien, et vice- versa bien entendu. S’il est érigé en victime et en un symbole des drames de la survivance, rares sont cependant ceux parmi les plus nantis qui savent traverser la vie avec sa légèreté, sa nonchalance et sa délicatesse, ses sens du plaisir, de l’hédonisme et peut-être aussi de la plénitude et de l’intégrité.
Il hantait les labyrinthes de la médina ; il s’est raconté pendant que nous nous amusions à nous aimer...
Il a défié les éléments et le voilà prisonnier d’un port qui lui interdit l’accès à son Eldorado, pourtant si proche, à portée du regard, mais aussi d’une noyade qui chaque jour ravit au monde tant de ses semblables. Petit poto ballon peau rouge est au désespoir, et cependant... : de modestes boulots en amitiés précaires au Petit Socco, de rencontres bienveillantes en désagréments qu’il aura su surmonter, de lila chez ses voisins musiciens en longues promenades à I heure du paseo, il est parvenu à se faire une place et une vie dans la ville.
Une Tangéroise amoureuse le tient comme on garde un trésor, et il ne répugne pas à passer du temps avec un ancien officier de police qui, contre sa réelle tendresse, lui offre une tout aussi réelle protection. II aime encore quelques touristes, de pas- sage forcément, et pour promouvoir ses charmes qu’il sait opulents, il s’est créé et gère avec application une page sur un site internet dans laquelle, sans qu’on puisse jamais le reconnaître, il raconte ses récits d’errant et de nomade céleste, et où surtout il met avec une franche impudeur son corps en scène : parce que ça l’amuse et que ça le rassure sur lui-même, et ‘‘ qu’un jour ça rapportera peut-être beaucoup d’argent ! ‘‘ Il se rêvait français ou allemand ou canadien, et le voilà maintenant s’imaginant en star de la toile érotique à Tanger.
Le pseudonyme qu’il s’est choisi, Petit poto ballon peau rouge, fait résonner en lui toute son enfance heureuse et tout ce qu’il est, assure-t-il dans un sourire où l’on saisit combien tout le mal du monde peut contenir tout le bien, et vice- versa bien entendu. S’il est érigé en victime et en un symbole des drames de la survivance, rares sont cependant ceux parmi les plus nantis qui savent traverser la vie avec sa légèreté, sa nonchalance et sa délicatesse, ses sens du plaisir, de l’hédonisme et peut-être aussi de la plénitude et de l’intégrité.
Il hantait les labyrinthes de la médina ; il s’est raconté pendant que nous nous amusions à nous aimer...
Petit poto ballon peau rouge est subsaharien. Il parle le bambara, un français parfait et l’arabe dialectal marocain. Il maîtrise aussi quelques mots d’anglais. Migrant clandestin, il est resté piégé dans le goulot de Tanger, au bord du détroit de Gibraltar, face au littoral de cette Espagne qui, chaque jour par temps clair, l’interpelle douloureusement. Poussé par les siens, il a traversé des forêts, des montagnes et des déserts pour parvenir jusqu’à ces rivages ; il a mis sa vie au péril des forfaitures d’autorités corrompues et de trafiquants d’âmes peu enclins au respect de la dignité humaine.
Il a défié les éléments et le voilà prisonnier d’un port qui lui interdit l’accès à son Eldorado, pourtant si proche, à portée du regard, mais aussi d’une noyade qui chaque jour ravit au monde tant de ses semblables. Petit poto ballon peau rouge est au désespoir, et cependant... : de modestes boulots en amitiés précaires au Petit Socco, de rencontres bienveillantes en désagréments qu’il aura su surmonter, de lila chez ses voisins musiciens en longues promenades à I heure du paseo, il est parvenu à se faire une place et une vie dans la ville.
Une Tangéroise amoureuse le tient comme on garde un trésor, et il ne répugne pas à passer du temps avec un ancien officier de police qui, contre sa réelle tendresse, lui offre une tout aussi réelle protection. II aime encore quelques touristes, de pas- sage forcément, et pour promouvoir ses charmes qu’il sait opulents, il s’est créé et gère avec application une page sur un site internet dans laquelle, sans qu’on puisse jamais le reconnaître, il raconte ses récits d’errant et de nomade céleste, et où surtout il met avec une franche impudeur son corps en scène : parce que ça l’amuse et que ça le rassure sur lui-même, et ‘‘ qu’un jour ça rapportera peut-être beaucoup d’argent ! ‘‘ Il se rêvait français ou allemand ou canadien, et le voilà maintenant s’imaginant en star de la toile érotique à Tanger.
Le pseudonyme qu’il s’est choisi, Petit poto ballon peau rouge, fait résonner en lui toute son enfance heureuse et tout ce qu’il est, assure-t-il dans un sourire où l’on saisit combien tout le mal du monde peut contenir tout le bien, et vice- versa bien entendu. S’il est érigé en victime et en un symbole des drames de la survivance, rares sont cependant ceux parmi les plus nantis qui savent traverser la vie avec sa légèreté, sa nonchalance et sa délicatesse, ses sens du plaisir, de l’hédonisme et peut-être aussi de la plénitude et de l’intégrité.
Il hantait les labyrinthes de la médina ; il s’est raconté pendant que nous nous amusions à nous aimer...
Il a défié les éléments et le voilà prisonnier d’un port qui lui interdit l’accès à son Eldorado, pourtant si proche, à portée du regard, mais aussi d’une noyade qui chaque jour ravit au monde tant de ses semblables. Petit poto ballon peau rouge est au désespoir, et cependant... : de modestes boulots en amitiés précaires au Petit Socco, de rencontres bienveillantes en désagréments qu’il aura su surmonter, de lila chez ses voisins musiciens en longues promenades à I heure du paseo, il est parvenu à se faire une place et une vie dans la ville.
Une Tangéroise amoureuse le tient comme on garde un trésor, et il ne répugne pas à passer du temps avec un ancien officier de police qui, contre sa réelle tendresse, lui offre une tout aussi réelle protection. II aime encore quelques touristes, de pas- sage forcément, et pour promouvoir ses charmes qu’il sait opulents, il s’est créé et gère avec application une page sur un site internet dans laquelle, sans qu’on puisse jamais le reconnaître, il raconte ses récits d’errant et de nomade céleste, et où surtout il met avec une franche impudeur son corps en scène : parce que ça l’amuse et que ça le rassure sur lui-même, et ‘‘ qu’un jour ça rapportera peut-être beaucoup d’argent ! ‘‘ Il se rêvait français ou allemand ou canadien, et le voilà maintenant s’imaginant en star de la toile érotique à Tanger.
Le pseudonyme qu’il s’est choisi, Petit poto ballon peau rouge, fait résonner en lui toute son enfance heureuse et tout ce qu’il est, assure-t-il dans un sourire où l’on saisit combien tout le mal du monde peut contenir tout le bien, et vice- versa bien entendu. S’il est érigé en victime et en un symbole des drames de la survivance, rares sont cependant ceux parmi les plus nantis qui savent traverser la vie avec sa légèreté, sa nonchalance et sa délicatesse, ses sens du plaisir, de l’hédonisme et peut-être aussi de la plénitude et de l’intégrité.
Il hantait les labyrinthes de la médina ; il s’est raconté pendant que nous nous amusions à nous aimer...
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