La France entière semble estimer que l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024 à Paris était une bonne idée. " Unanimement saluée comme une grande réussite, la parenthèse s'est achevée le 8 septembre, avec la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques. " (Romain David, Public Sénat) Que d'éloquence pour caractériser l'événement. Ainsi en est-il de la "parenthèse enchantée", de la "beauté du sport", du "seul le sport peut nous offrir de telles émotions", de la "France réconciliée et unie", faisant de ces jeux, singulièrement, mais également du sport en général, l'activité magique, enrichissante, réconciliatrice, positive.
Combien de fois avons-nous entendu, comme des missiles idéologiques, le fait que les sportifs nous apportaient du bonheur ou qu'ils nous faisaient "rêver"? Mais rêver à quoi ? Ce mantra, répété chaque jour, sur tous les plateaux de télévision, dans les studios de radio, à la une de nos quotidiens et sur les pages internet devait pénétrer la conscience et l'inconscience collectives : la France était un grand pays heureux et uni.
Pourtant la crise politique, économique et sociale couvait déjà. Depuis, elle s'est aggravée. Pourquoi fallait-il donc organiser ces Jeux ?
La France entière semble estimer que l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024 à Paris était une bonne idée. " Unanimement saluée comme une grande réussite, la parenthèse s'est achevée le 8 septembre, avec la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques. " (Romain David, Public Sénat) Que d'éloquence pour caractériser l'événement. Ainsi en est-il de la "parenthèse enchantée", de la "beauté du sport", du "seul le sport peut nous offrir de telles émotions", de la "France réconciliée et unie", faisant de ces jeux, singulièrement, mais également du sport en général, l'activité magique, enrichissante, réconciliatrice, positive.
Combien de fois avons-nous entendu, comme des missiles idéologiques, le fait que les sportifs nous apportaient du bonheur ou qu'ils nous faisaient "rêver"? Mais rêver à quoi ? Ce mantra, répété chaque jour, sur tous les plateaux de télévision, dans les studios de radio, à la une de nos quotidiens et sur les pages internet devait pénétrer la conscience et l'inconscience collectives : la France était un grand pays heureux et uni.
Pourtant la crise politique, économique et sociale couvait déjà. Depuis, elle s'est aggravée. Pourquoi fallait-il donc organiser ces Jeux ?