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Gregor Mathias

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La dimension religieuse de la guerre d'Algerie (1954-1962)
La guerre d'Algérie (1954-1962) a revêtu une dimension religieuse qui a été manifestement négligée ou même ignorée par les historiens de tous bords qui ont choisi de l'étudier à l'aune d'une vision anticolonialiste ou anticommuniste. Et pourtant, le Ier novembre 1954, le Front de libération nationale (F.L.N.) ouvre les hostilités avec un objectif bien paradoxal : " la restauration de l'Etat algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques ".
Le 20 août 1956, le congrès de la Soummam entérine ces contradictions fondamentales entre l'unanimisme autoritaire de l'islam et l'individualisme foncier de la démocratie libérale. De fait, le F.L.N. aura, tout au long de ce conflit, un double discours : celui qui utilise l'arme de la religion, seul lien unificateur entre les musulmans algériens, pour les entraîner dans une véritable guerre sainte contre l'occupant " mécréant " ; un autre, plus policé, volontiers socialisant, à destination des pays socialistes et des intellectuels de gauche qui semblent tous n'y avoir vu que du feu.
Roger Vétillard analyse les identités et les stratégies respectives des principaux acteurs qui ont réussi à la fois à imposer et à cacher leur vision islamique et panarabe de la future Algérie algérienne — et cela en marginalisant ou éliminant tous ceux qui lui ont été hostiles.
Le 20 août 1956, le congrès de la Soummam entérine ces contradictions fondamentales entre l'unanimisme autoritaire de l'islam et l'individualisme foncier de la démocratie libérale. De fait, le F.L.N. aura, tout au long de ce conflit, un double discours : celui qui utilise l'arme de la religion, seul lien unificateur entre les musulmans algériens, pour les entraîner dans une véritable guerre sainte contre l'occupant " mécréant " ; un autre, plus policé, volontiers socialisant, à destination des pays socialistes et des intellectuels de gauche qui semblent tous n'y avoir vu que du feu.
Roger Vétillard analyse les identités et les stratégies respectives des principaux acteurs qui ont réussi à la fois à imposer et à cacher leur vision islamique et panarabe de la future Algérie algérienne — et cela en marginalisant ou éliminant tous ceux qui lui ont été hostiles.
La guerre d'Algérie (1954-1962) a revêtu une dimension religieuse qui a été manifestement négligée ou même ignorée par les historiens de tous bords qui ont choisi de l'étudier à l'aune d'une vision anticolonialiste ou anticommuniste. Et pourtant, le Ier novembre 1954, le Front de libération nationale (F.L.N.) ouvre les hostilités avec un objectif bien paradoxal : " la restauration de l'Etat algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques ".
Le 20 août 1956, le congrès de la Soummam entérine ces contradictions fondamentales entre l'unanimisme autoritaire de l'islam et l'individualisme foncier de la démocratie libérale. De fait, le F.L.N. aura, tout au long de ce conflit, un double discours : celui qui utilise l'arme de la religion, seul lien unificateur entre les musulmans algériens, pour les entraîner dans une véritable guerre sainte contre l'occupant " mécréant " ; un autre, plus policé, volontiers socialisant, à destination des pays socialistes et des intellectuels de gauche qui semblent tous n'y avoir vu que du feu.
Roger Vétillard analyse les identités et les stratégies respectives des principaux acteurs qui ont réussi à la fois à imposer et à cacher leur vision islamique et panarabe de la future Algérie algérienne — et cela en marginalisant ou éliminant tous ceux qui lui ont été hostiles.
Le 20 août 1956, le congrès de la Soummam entérine ces contradictions fondamentales entre l'unanimisme autoritaire de l'islam et l'individualisme foncier de la démocratie libérale. De fait, le F.L.N. aura, tout au long de ce conflit, un double discours : celui qui utilise l'arme de la religion, seul lien unificateur entre les musulmans algériens, pour les entraîner dans une véritable guerre sainte contre l'occupant " mécréant " ; un autre, plus policé, volontiers socialisant, à destination des pays socialistes et des intellectuels de gauche qui semblent tous n'y avoir vu que du feu.
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