Georges Labrecque

Dernière sortie

Les frontières maritimes en Asie

L'Asie est baignée par des espaces maritimes nombreux et divers qui sont exploités pour leurs ressources principalement halieutiques et minérales ; outre des détroits stratégiques qui sont d'une importance vitale pour les échanges commerciaux, tout en étant des cibles pour les activités illicites - notamment la piraterie, le terrorisme, l'immobilisation et l'arraisonnement de navires. Or, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer reconnaît aux Etats côtiers des juridictions sur leurs espaces maritimes : eaux intérieures, eaux archipélagiques, mer territoriale, zone contiguë, zone économique exclusive et plateau continental.
Mais quand l'exercice concurrent de deux Etats sur leurs zones maritimes respectives produit des chevauchements, tout particulièrement sur leurs plateaux continentaux élargis, le processus de délimitation maritime peut être envisagé, soit par accord bilatéral - dans les cas de loin les plus nombreux -, soit par recours à un tribunal. Dans cette Asie plurielle, la délimitation est très avancée dans quelques régions (golfe Persique et océan Indien) mais assez peu dans d'autres (notamment dans les mers d'Asie du Nord-Est).
Avec un total approximatif de 68 frontières maritimes délimitées jusqu'à maintenant dans une proportion de 60 %, les Etats côtiers d'Asie consacrent des efforts, via la coopération régionale et les négociations bilatérales, pour compléter la délimitation, car, à l'instar des frontières terrestres, des frontières maritimes librement consenties permettent l'exercice ordonné des juridictions respectives des Etats et contribuent, en Asie comme ailleurs, à rétablir ou à maintenir la paix, la stabilité et la sécurité régionales.
L'Asie est baignée par des espaces maritimes nombreux et divers qui sont exploités pour leurs ressources principalement halieutiques et minérales ; outre des détroits stratégiques qui sont d'une importance vitale pour les échanges commerciaux, tout en étant des cibles pour les activités illicites - notamment la piraterie, le terrorisme, l'immobilisation et l'arraisonnement de navires. Or, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer reconnaît aux Etats côtiers des juridictions sur leurs espaces maritimes : eaux intérieures, eaux archipélagiques, mer territoriale, zone contiguë, zone économique exclusive et plateau continental.
Mais quand l'exercice concurrent de deux Etats sur leurs zones maritimes respectives produit des chevauchements, tout particulièrement sur leurs plateaux continentaux élargis, le processus de délimitation maritime peut être envisagé, soit par accord bilatéral - dans les cas de loin les plus nombreux -, soit par recours à un tribunal. Dans cette Asie plurielle, la délimitation est très avancée dans quelques régions (golfe Persique et océan Indien) mais assez peu dans d'autres (notamment dans les mers d'Asie du Nord-Est).
Avec un total approximatif de 68 frontières maritimes délimitées jusqu'à maintenant dans une proportion de 60 %, les Etats côtiers d'Asie consacrent des efforts, via la coopération régionale et les négociations bilatérales, pour compléter la délimitation, car, à l'instar des frontières terrestres, des frontières maritimes librement consenties permettent l'exercice ordonné des juridictions respectives des Etats et contribuent, en Asie comme ailleurs, à rétablir ou à maintenir la paix, la stabilité et la sécurité régionales.

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