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Dominique Borne

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Eduquer à l'histoire
L'idée que le présent s'origine dans le passé et qu'ainsi, sui generis, une connaissance de celui-ci permettrait, d'une part, de comprendre le présent et, d'autre part, d'empêcher sa répétition, favorise le développement d'histoires "à usage" . Nous connaissons ces phrases régulièrement prononcées : "plus jamais ça" ; "connaitre notre passé pour préparer l'avenir" . Elles participent de l'idée séduisante d'une histoire utile, performante et tournée vers le progrès.
Nous entendons par là des histoires, souvent nationales, qui remplissent des buts et qui loin d'être rigoureusement scientifiques n'en sont pas moins, parfois, élaborées par des historiens professionnels. On peut estimer que les sociétés actuelles sont saturées d'histoires à usage. Nous voulons parler d'une saturation qui rend difficile la prise en compte d'une histoire scientifique et qui parfois même se substitue à celle-ci.
Le mouvement qui consiste à rechercher les clefs du présent (une partie d'entre elles ? ) dans le passé n'est pas le véritable problème. Marc Bloch, dans Apologie pour l'histoire ou métier d'historien nous l'avait dit : nous n'interrogeons le passé qu'à l'aune de nous préoccupations du présent. L'historien interroge et interprète le passé depuis son présent et y retourne fort de réponses ou d'interrogations nouvelles.
Ces allers-retours sont l'essence même de la démarche historienne. Le problème réside dans le fait que si le présent s'origine dans le passé comme dans un mouvement, le passé n'est pas à lui seul notre origine au sens où notre identité ne se réduit pas à cette origine. L'origine indique le point de départ d'un mouvement. L'histoire à usage de type identitaire ou nationaliste sont des tentatives de réduction de l'identité.
C'est en ce sens qu'elles usent de falsifications, de généralisations abusives... Il nous faut, du moins à l'Ecole, enseigner une histoire contradictoire, qui laisse sa place à la diversité des points de vue des acteurs historiques, que les témoins contributeurs aient des points de vue divergents ou contradictoires. Face à ces histoires à usage, il n'y a pas d'autres moyens que d'aider à se former une pensée critique, que d'éduquer à l'histoire.
Nous entendons par là des histoires, souvent nationales, qui remplissent des buts et qui loin d'être rigoureusement scientifiques n'en sont pas moins, parfois, élaborées par des historiens professionnels. On peut estimer que les sociétés actuelles sont saturées d'histoires à usage. Nous voulons parler d'une saturation qui rend difficile la prise en compte d'une histoire scientifique et qui parfois même se substitue à celle-ci.
Le mouvement qui consiste à rechercher les clefs du présent (une partie d'entre elles ? ) dans le passé n'est pas le véritable problème. Marc Bloch, dans Apologie pour l'histoire ou métier d'historien nous l'avait dit : nous n'interrogeons le passé qu'à l'aune de nous préoccupations du présent. L'historien interroge et interprète le passé depuis son présent et y retourne fort de réponses ou d'interrogations nouvelles.
Ces allers-retours sont l'essence même de la démarche historienne. Le problème réside dans le fait que si le présent s'origine dans le passé comme dans un mouvement, le passé n'est pas à lui seul notre origine au sens où notre identité ne se réduit pas à cette origine. L'origine indique le point de départ d'un mouvement. L'histoire à usage de type identitaire ou nationaliste sont des tentatives de réduction de l'identité.
C'est en ce sens qu'elles usent de falsifications, de généralisations abusives... Il nous faut, du moins à l'Ecole, enseigner une histoire contradictoire, qui laisse sa place à la diversité des points de vue des acteurs historiques, que les témoins contributeurs aient des points de vue divergents ou contradictoires. Face à ces histoires à usage, il n'y a pas d'autres moyens que d'aider à se former une pensée critique, que d'éduquer à l'histoire.
L'idée que le présent s'origine dans le passé et qu'ainsi, sui generis, une connaissance de celui-ci permettrait, d'une part, de comprendre le présent et, d'autre part, d'empêcher sa répétition, favorise le développement d'histoires "à usage" . Nous connaissons ces phrases régulièrement prononcées : "plus jamais ça" ; "connaitre notre passé pour préparer l'avenir" . Elles participent de l'idée séduisante d'une histoire utile, performante et tournée vers le progrès.
Nous entendons par là des histoires, souvent nationales, qui remplissent des buts et qui loin d'être rigoureusement scientifiques n'en sont pas moins, parfois, élaborées par des historiens professionnels. On peut estimer que les sociétés actuelles sont saturées d'histoires à usage. Nous voulons parler d'une saturation qui rend difficile la prise en compte d'une histoire scientifique et qui parfois même se substitue à celle-ci.
Le mouvement qui consiste à rechercher les clefs du présent (une partie d'entre elles ? ) dans le passé n'est pas le véritable problème. Marc Bloch, dans Apologie pour l'histoire ou métier d'historien nous l'avait dit : nous n'interrogeons le passé qu'à l'aune de nous préoccupations du présent. L'historien interroge et interprète le passé depuis son présent et y retourne fort de réponses ou d'interrogations nouvelles.
Ces allers-retours sont l'essence même de la démarche historienne. Le problème réside dans le fait que si le présent s'origine dans le passé comme dans un mouvement, le passé n'est pas à lui seul notre origine au sens où notre identité ne se réduit pas à cette origine. L'origine indique le point de départ d'un mouvement. L'histoire à usage de type identitaire ou nationaliste sont des tentatives de réduction de l'identité.
C'est en ce sens qu'elles usent de falsifications, de généralisations abusives... Il nous faut, du moins à l'Ecole, enseigner une histoire contradictoire, qui laisse sa place à la diversité des points de vue des acteurs historiques, que les témoins contributeurs aient des points de vue divergents ou contradictoires. Face à ces histoires à usage, il n'y a pas d'autres moyens que d'aider à se former une pensée critique, que d'éduquer à l'histoire.
Nous entendons par là des histoires, souvent nationales, qui remplissent des buts et qui loin d'être rigoureusement scientifiques n'en sont pas moins, parfois, élaborées par des historiens professionnels. On peut estimer que les sociétés actuelles sont saturées d'histoires à usage. Nous voulons parler d'une saturation qui rend difficile la prise en compte d'une histoire scientifique et qui parfois même se substitue à celle-ci.
Le mouvement qui consiste à rechercher les clefs du présent (une partie d'entre elles ? ) dans le passé n'est pas le véritable problème. Marc Bloch, dans Apologie pour l'histoire ou métier d'historien nous l'avait dit : nous n'interrogeons le passé qu'à l'aune de nous préoccupations du présent. L'historien interroge et interprète le passé depuis son présent et y retourne fort de réponses ou d'interrogations nouvelles.
Ces allers-retours sont l'essence même de la démarche historienne. Le problème réside dans le fait que si le présent s'origine dans le passé comme dans un mouvement, le passé n'est pas à lui seul notre origine au sens où notre identité ne se réduit pas à cette origine. L'origine indique le point de départ d'un mouvement. L'histoire à usage de type identitaire ou nationaliste sont des tentatives de réduction de l'identité.
C'est en ce sens qu'elles usent de falsifications, de généralisations abusives... Il nous faut, du moins à l'Ecole, enseigner une histoire contradictoire, qui laisse sa place à la diversité des points de vue des acteurs historiques, que les témoins contributeurs aient des points de vue divergents ou contradictoires. Face à ces histoires à usage, il n'y a pas d'autres moyens que d'aider à se former une pensée critique, que d'éduquer à l'histoire.
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