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Comte de Palikao

Dernière sortie
Un Ministère de 24 jours
"Lorsque la guerre éclata entre la France et la Prusse, je
commandais depuis cinq ans le 4e corps d'armée à Lyon.
N'ayant pu obtenir un commandement actif à l'armée, je
méditais dans l'oubli sur les premiers revers de ma patrie,
lorsque je fus tiré subitement de mon inactivité, le 9 août, par
une dépêche télégraphique ainsi conçue : "Sa Majesté
l'Impératrice vous appelle de suite à Paris ; un train express est
mis à Lyon à votre disposition.
Signé : Emile Ollivier." J'avais espéré que, conformément à mes demandes antérieures, un commandement militaire actif allait enfin m'être confié ; mais mon étonnement fut grand lorsque, m'étant présenté à l'Impératrice au milieu du conseil des ministres, Sa Majesté me proposa, comme acte de dévouement, d'accepter le portefeuille de la guerre.
Signé : Emile Ollivier." J'avais espéré que, conformément à mes demandes antérieures, un commandement militaire actif allait enfin m'être confié ; mais mon étonnement fut grand lorsque, m'étant présenté à l'Impératrice au milieu du conseil des ministres, Sa Majesté me proposa, comme acte de dévouement, d'accepter le portefeuille de la guerre.
"Lorsque la guerre éclata entre la France et la Prusse, je
commandais depuis cinq ans le 4e corps d'armée à Lyon.
N'ayant pu obtenir un commandement actif à l'armée, je
méditais dans l'oubli sur les premiers revers de ma patrie,
lorsque je fus tiré subitement de mon inactivité, le 9 août, par
une dépêche télégraphique ainsi conçue : "Sa Majesté
l'Impératrice vous appelle de suite à Paris ; un train express est
mis à Lyon à votre disposition.
Signé : Emile Ollivier." J'avais espéré que, conformément à mes demandes antérieures, un commandement militaire actif allait enfin m'être confié ; mais mon étonnement fut grand lorsque, m'étant présenté à l'Impératrice au milieu du conseil des ministres, Sa Majesté me proposa, comme acte de dévouement, d'accepter le portefeuille de la guerre.
Signé : Emile Ollivier." J'avais espéré que, conformément à mes demandes antérieures, un commandement militaire actif allait enfin m'être confié ; mais mon étonnement fut grand lorsque, m'étant présenté à l'Impératrice au milieu du conseil des ministres, Sa Majesté me proposa, comme acte de dévouement, d'accepter le portefeuille de la guerre.