Si le régime soviétique offrait à ses artistes de nombreux privilèges, faisant d'eux des membres à part entière de la Nomenklatura, c'était au prix d'une obéissance aveugle au diktat du réalisme socialiste érigé en art officiel. Que de renoncements, d'autocritiques, sous peine de perdre ces privilèges, ou plus. Pour ce qui est des compositeurs, apparemment pas de condamnés à mort, mais pour un certain nombre prison, Sibérie puis internements psychiatriques.
Ce sont ces destins, pour certains brisés, que nous suivrons. Comme des romans. En préambule, nous pénètrerons dans le bureau calfeutré d'un officier du NKVD embauchant, à son insu, un écrivain pour travailler à la fabrication de preuves dans un de ces tristement célèbres procès staliniens.
Si le régime soviétique offrait à ses artistes de nombreux privilèges, faisant d'eux des membres à part entière de la Nomenklatura, c'était au prix d'une obéissance aveugle au diktat du réalisme socialiste érigé en art officiel. Que de renoncements, d'autocritiques, sous peine de perdre ces privilèges, ou plus. Pour ce qui est des compositeurs, apparemment pas de condamnés à mort, mais pour un certain nombre prison, Sibérie puis internements psychiatriques.
Ce sont ces destins, pour certains brisés, que nous suivrons. Comme des romans. En préambule, nous pénètrerons dans le bureau calfeutré d'un officier du NKVD embauchant, à son insu, un écrivain pour travailler à la fabrication de preuves dans un de ces tristement célèbres procès staliniens.