La rivalité d'honneur ou la fabrique de l'altérité. Les joutes satiriques Naqa'id entre Garir et al-Ahtal

Par : Mohammed Bakhouch
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  • Nombre de pages312
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.506 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN979-10-320-0162-2
  • EAN9791032001622
  • Date de parution28/06/2018
  • CollectionTextuelles
  • ÉditeurPU de Provence

Résumé

Cet ouvrage présente des naqa'id en format bilingue. Le terme naqa'ida, qu'on peut traduire par joutes satiriques, désigne des paires de poèmes railleurs, composés sur le même mètre et la même rime. Elles opposent deux poètes appartenant à des groupes différents (clans ou tribus) qui s'affrontent sur le mode caustique et jouent malicieusement de l'intertextualité. Attestées dès l'époque antéislamique, ces joutes poétiques connaîtront leur apogée à l'époque umayyade (661-750 après J.-C.).
Mohammed Bakhouch propose ici une traduction des naqa'id qui opposèrent, pendant vingt-trois ans, les poètes Garir (ayant vécu à al-Basra, l'actuelle Bassora, en Irak, mort en 729) et al-Ahtal (d'une tribu nomade de l'Est d'al-Jazîra, mort en 710). La traduction des vingt et un poèmes du recueil (le vingt unième est dû au poète al-Farazdaq, mort en 728 à al-Basra) est précédée d'une présentation dans laquelle l'auteur met en exergue le rôle de l'honneur (le 'ird) dans ces naqa'id et leur triple dimension satirique, magique et dialogique.
Cet ouvrage présente des naqa'id en format bilingue. Le terme naqa'ida, qu'on peut traduire par joutes satiriques, désigne des paires de poèmes railleurs, composés sur le même mètre et la même rime. Elles opposent deux poètes appartenant à des groupes différents (clans ou tribus) qui s'affrontent sur le mode caustique et jouent malicieusement de l'intertextualité. Attestées dès l'époque antéislamique, ces joutes poétiques connaîtront leur apogée à l'époque umayyade (661-750 après J.-C.).
Mohammed Bakhouch propose ici une traduction des naqa'id qui opposèrent, pendant vingt-trois ans, les poètes Garir (ayant vécu à al-Basra, l'actuelle Bassora, en Irak, mort en 729) et al-Ahtal (d'une tribu nomade de l'Est d'al-Jazîra, mort en 710). La traduction des vingt et un poèmes du recueil (le vingt unième est dû au poète al-Farazdaq, mort en 728 à al-Basra) est précédée d'une présentation dans laquelle l'auteur met en exergue le rôle de l'honneur (le 'ird) dans ces naqa'id et leur triple dimension satirique, magique et dialogique.