Terrain N° 74, printemps 2021
Brigands

Par : David Picherit, Lucia Michelutti
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  • Nombre de pages208
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions20,0 cm × 25,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-9555964-8-7
  • EAN9782955596487
  • Date de parution04/03/2021
  • CollectionTerrain
  • ÉditeurTerrain

Résumé

Les mythes de bandits morts ou vivants se répandent aujourd'hui de manière instantanée par le biais des médias numériques. Des épopées traditionnelles, des vidéos, des photos, des musiques, ou encore des applications et des jeux vidéo sont bricolés pour célébrer des bandits plus ou moins sociaux, mais aussi des gangsters, des révolutionnaires et des politiciens mafieux. Ces bricolages transculturels et in situ, effectués par une multitude de "scénaristes" - dont les protagonistes eux-mêmes -, participent d'une écriture nouvelle des mythes de bandits.
Ouvrant dans des économies politiques violentes et instables, ils deviennent des modèles d'autorité toujours plus populaires et/ou des objets de culte, ils suscitent la peur, l'admiration, des fantasmes et certains leur prêtent des qualités extraordinaires, du charisme et parfois même des origines divines. Vivant dans la clandestinité ou élus démocratiquement, ces bandits sont à la fois qualifiés de Robin des Bois, de gangsters ou de mafiosi, et de "criminels" ou "terroristes" .
Ces figures contemporaines du bandit sont aussi largement mobilisées par des groupes politiques, des entreprises commerciales, ou encore des ONG environnementales. Malgré la prolifération de ces formes d'autorité, peu de travaux s'intéressent à l'écriture de ces mythes de bandits, à leurs temporalités et à leurs effets sur la production du pouvoir, de leur souveraineté et de leur légitimité.
Les mythes de bandits morts ou vivants se répandent aujourd'hui de manière instantanée par le biais des médias numériques. Des épopées traditionnelles, des vidéos, des photos, des musiques, ou encore des applications et des jeux vidéo sont bricolés pour célébrer des bandits plus ou moins sociaux, mais aussi des gangsters, des révolutionnaires et des politiciens mafieux. Ces bricolages transculturels et in situ, effectués par une multitude de "scénaristes" - dont les protagonistes eux-mêmes -, participent d'une écriture nouvelle des mythes de bandits.
Ouvrant dans des économies politiques violentes et instables, ils deviennent des modèles d'autorité toujours plus populaires et/ou des objets de culte, ils suscitent la peur, l'admiration, des fantasmes et certains leur prêtent des qualités extraordinaires, du charisme et parfois même des origines divines. Vivant dans la clandestinité ou élus démocratiquement, ces bandits sont à la fois qualifiés de Robin des Bois, de gangsters ou de mafiosi, et de "criminels" ou "terroristes" .
Ces figures contemporaines du bandit sont aussi largement mobilisées par des groupes politiques, des entreprises commerciales, ou encore des ONG environnementales. Malgré la prolifération de ces formes d'autorité, peu de travaux s'intéressent à l'écriture de ces mythes de bandits, à leurs temporalités et à leurs effets sur la production du pouvoir, de leur souveraineté et de leur légitimité.