Sociétés contemporaines N° 54/2004
Les classifications professionnelles en pratiques
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- Nombre de pages128
- PrésentationBroché
- Poids0.28 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,0 cm
- ISBN2-7475-6879-2
- EAN9782747568791
- Date de parution27/09/2004
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Depuis une quinzaine d'années, les négociations sur les classifications professionnelles et les hiérarchies salariales dans les entreprises ont changé de nature. Elles sont de moins en moins l'enjeu de grands conflits collectifs, entre représentants patronaux et syndicaux, et tendent à se restreindre au cadre des relations directes entre employeurs et employés dans chaque entreprise. Les contributions de ce dossier portent sur les façons dont se négocient les classifications et leur mise en œuvre dans des entreprises particulières.
Pourquoi aujourd'hui un ouvrier de l'automobile renonce-t-il aux opportunités de sortie de chaîne et de promotion vers la maîtrise ? Quels sont les critères - présentés comme naturels - distinguant un travailleur dit " manuel ", un ouvrier, d'un travailleur dit " intellectuel ", un employé, dans la sidérurgie belge ? Et comment conduisent-ils à séparer ces deux groupes de travailleurs ? Ou encore, comment les métiers du livre, comme ceux des employés de la vente dont la valorisation reposait sur l'ancienneté, sont-ils requalifiés dans de nouvelles grilles de classification qui formalisent les compétences? C'est à ces questions que les articles réunis ici, qui font tous état de l'expérience concrète de groupes de travailleurs, s'efforcent de répondre.
Leurs auteurs poursuivent des traditions de recherche qui mêlent enquêtes historiques et ethnographiques dans des milieux aussi variés que l'industrie automobile, la sidérurgie et l'édition. Ainsi se donnent-ils les moyens de considérer les classifications en pratiques.
Pourquoi aujourd'hui un ouvrier de l'automobile renonce-t-il aux opportunités de sortie de chaîne et de promotion vers la maîtrise ? Quels sont les critères - présentés comme naturels - distinguant un travailleur dit " manuel ", un ouvrier, d'un travailleur dit " intellectuel ", un employé, dans la sidérurgie belge ? Et comment conduisent-ils à séparer ces deux groupes de travailleurs ? Ou encore, comment les métiers du livre, comme ceux des employés de la vente dont la valorisation reposait sur l'ancienneté, sont-ils requalifiés dans de nouvelles grilles de classification qui formalisent les compétences? C'est à ces questions que les articles réunis ici, qui font tous état de l'expérience concrète de groupes de travailleurs, s'efforcent de répondre.
Leurs auteurs poursuivent des traditions de recherche qui mêlent enquêtes historiques et ethnographiques dans des milieux aussi variés que l'industrie automobile, la sidérurgie et l'édition. Ainsi se donnent-ils les moyens de considérer les classifications en pratiques.
Depuis une quinzaine d'années, les négociations sur les classifications professionnelles et les hiérarchies salariales dans les entreprises ont changé de nature. Elles sont de moins en moins l'enjeu de grands conflits collectifs, entre représentants patronaux et syndicaux, et tendent à se restreindre au cadre des relations directes entre employeurs et employés dans chaque entreprise. Les contributions de ce dossier portent sur les façons dont se négocient les classifications et leur mise en œuvre dans des entreprises particulières.
Pourquoi aujourd'hui un ouvrier de l'automobile renonce-t-il aux opportunités de sortie de chaîne et de promotion vers la maîtrise ? Quels sont les critères - présentés comme naturels - distinguant un travailleur dit " manuel ", un ouvrier, d'un travailleur dit " intellectuel ", un employé, dans la sidérurgie belge ? Et comment conduisent-ils à séparer ces deux groupes de travailleurs ? Ou encore, comment les métiers du livre, comme ceux des employés de la vente dont la valorisation reposait sur l'ancienneté, sont-ils requalifiés dans de nouvelles grilles de classification qui formalisent les compétences? C'est à ces questions que les articles réunis ici, qui font tous état de l'expérience concrète de groupes de travailleurs, s'efforcent de répondre.
Leurs auteurs poursuivent des traditions de recherche qui mêlent enquêtes historiques et ethnographiques dans des milieux aussi variés que l'industrie automobile, la sidérurgie et l'édition. Ainsi se donnent-ils les moyens de considérer les classifications en pratiques.
Pourquoi aujourd'hui un ouvrier de l'automobile renonce-t-il aux opportunités de sortie de chaîne et de promotion vers la maîtrise ? Quels sont les critères - présentés comme naturels - distinguant un travailleur dit " manuel ", un ouvrier, d'un travailleur dit " intellectuel ", un employé, dans la sidérurgie belge ? Et comment conduisent-ils à séparer ces deux groupes de travailleurs ? Ou encore, comment les métiers du livre, comme ceux des employés de la vente dont la valorisation reposait sur l'ancienneté, sont-ils requalifiés dans de nouvelles grilles de classification qui formalisent les compétences? C'est à ces questions que les articles réunis ici, qui font tous état de l'expérience concrète de groupes de travailleurs, s'efforcent de répondre.
Leurs auteurs poursuivent des traditions de recherche qui mêlent enquêtes historiques et ethnographiques dans des milieux aussi variés que l'industrie automobile, la sidérurgie et l'édition. Ainsi se donnent-ils les moyens de considérer les classifications en pratiques.