Savoirs et clinique N° 33, octobre 2025
Les soeurs, les amies. Psychanalyse des petites filles

Par : Geneviève Morel
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  • Nombre de pages136
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.239 kg
  • Dimensions17,0 cm × 23,9 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-7492-8497-2
  • EAN9782749284972
  • Date de parution09/10/2025
  • ÉditeurErès

Résumé

Dans la psychanalyse, on a plus parlé des frères que des soeurs : Dans Totem et Tabou (Freud, 1913), la rivalité mortelle des fils du père de la horde primitive les conduit à tuer le père pour se partager ses femmes et y renoncer finalement pour coexister dans un ordre phallique et policé. Il n'y est pas question des soeurs qui font partie des femmes ainsi possédées. Lacan a souligné l'invidia du complexe fraternel ou d'intrusion, notamment de l'aîné vis-à-vis du cadet, et on peut supposer que cela concerne aussi les filles.
Mais existe-t-il une théorie spécifique de la sororité, distincte de celle de la rivalité ou de l'invidia ? Certes, on peut s'appuyer sur l'idée du "pas-tout" phallique de la féminité chez Lacan pour en déduire des spécificités de celle-ci et de l'amitié féminine. Des féministes, refusant la référence au phallus, proposent d'autres abords dont nous souhaitons débattre : se passer des hommes en révélant l'homosexualité refoulée de chacune ; la référence accentuée à la maternité ; la généralisation de l'identification hystérique...
Dans la psychanalyse, on a plus parlé des frères que des soeurs : Dans Totem et Tabou (Freud, 1913), la rivalité mortelle des fils du père de la horde primitive les conduit à tuer le père pour se partager ses femmes et y renoncer finalement pour coexister dans un ordre phallique et policé. Il n'y est pas question des soeurs qui font partie des femmes ainsi possédées. Lacan a souligné l'invidia du complexe fraternel ou d'intrusion, notamment de l'aîné vis-à-vis du cadet, et on peut supposer que cela concerne aussi les filles.
Mais existe-t-il une théorie spécifique de la sororité, distincte de celle de la rivalité ou de l'invidia ? Certes, on peut s'appuyer sur l'idée du "pas-tout" phallique de la féminité chez Lacan pour en déduire des spécificités de celle-ci et de l'amitié féminine. Des féministes, refusant la référence au phallus, proposent d'autres abords dont nous souhaitons débattre : se passer des hommes en révélant l'homosexualité refoulée de chacune ; la référence accentuée à la maternité ; la généralisation de l'identification hystérique...