Roman 20 - 50 N° 78, décembre 2024
Les Olympiques de Henry de Montherlant

Par : Yves Baudelle, Jean-François Domenget
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  • Nombre de pages192
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.29 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-490889-12-9
  • EAN9782490889129
  • Date de parution18/09/2025
  • ÉditeurSociété Roman 20-50

Résumé

Les jeux olympiques de Paris (2024) sont l'occasion de redécouvrir ce roman étonnamment moderne, dans son contenu comme dans sa forme, écrit à l'occasion des jeux de 1924. Si Montherlant, nourri des Odes olympiques de Pindare, s'inspire de l'Antiquité, il est aussi, à une époque où les femmes ne sont pas encore admises à concourir aux JO, le premier homme de lettres à glorifier l'athlétisme féminin et à promouvoir un nouvel idéal du corps des femmes, fin et musclé.
Son exaltation de l'androgynie fait ainsi de cet écrivain réputé réactionnaire un précurseur des "études de genre" et des ambivalences sexuelles. Sur le plan formel, la formidable liberté d'allure de ce roman composé comme une suite lyrique et épique ne finit pas d'étonner. Il a assurément mérité ce mot fameux du grand critique allemand Ernst Robert Curtius selon lequel Montherlant, avec Les Olympiques, a "ouvert grandes les fenêtres de la chambre où venait de mourir Proust" .
Les jeux olympiques de Paris (2024) sont l'occasion de redécouvrir ce roman étonnamment moderne, dans son contenu comme dans sa forme, écrit à l'occasion des jeux de 1924. Si Montherlant, nourri des Odes olympiques de Pindare, s'inspire de l'Antiquité, il est aussi, à une époque où les femmes ne sont pas encore admises à concourir aux JO, le premier homme de lettres à glorifier l'athlétisme féminin et à promouvoir un nouvel idéal du corps des femmes, fin et musclé.
Son exaltation de l'androgynie fait ainsi de cet écrivain réputé réactionnaire un précurseur des "études de genre" et des ambivalences sexuelles. Sur le plan formel, la formidable liberté d'allure de ce roman composé comme une suite lyrique et épique ne finit pas d'étonner. Il a assurément mérité ce mot fameux du grand critique allemand Ernst Robert Curtius selon lequel Montherlant, avec Les Olympiques, a "ouvert grandes les fenêtres de la chambre où venait de mourir Proust" .