Revue Française d'Etudes Américaines N° 181, 4e trimestre 2024
L’intersectionnalité mainstream dans le cinéma et la télévision contemporains
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- Nombre de pages156
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.258 kg
- Dimensions16,0 cm × 23,9 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-410-02925-3
- EAN9782410029253
- Date de parution23/11/2024
- ÉditeurBelin
Résumé
On définit généralement le terme " mainstream " comme étant associé à des croyances, des idées ou des attitudes partagées ou à des normes et des conventions acceptées. Souvent exprimé sans être défini dans l'industrie cinématographique contemporaine comme dans les études cinématographiques, le mainstream est souvent opposé au cinéma indépendant ou à la marge, ou à un cinéma visant des publics niches, par opposition au grand public.
L'opposition est aussi bien narrative, que structurelle ou idéologique. Dans le domaine du cinéma, le mainstream est aujourd'hui aussi bien associé aux normes et conventions narratives hollywoodiennes qu'aux médias qui en font la promotion. Bien que pour certains indépendants, il représente l'accès à un marché plus large pour la diffusion de leurs films, pour d'autres, il incarne des normes idéologiques à combattre et suscite une certaine défiance du fait de ces exigences de standardisation et d'homogénéisation pour viser un grand public.
Ce numéro spécial s'intéresse ainsi aux différents processus d'intégration dans le courant dominant, au processus d'entrée dans les normes et d'acceptation comme " normal ". On y interroge les enjeux politiques et esthétiques des processus amenant des identités de race, de genre, de classe et/ou sexuelles, jusqu'alors peu ou mal représentées à l'écran et qui, ces dernières années, ont fait l'objet d'une visibilité accrue.
Cette visibilité accrue intervient-elle au prix d'une aseptisation des identités pour qu'elles apparaissent plus " normales " ou " acceptables " à un grand public ? C'est notamment le cas de la notion d'intersectionnalité, devenue un outil pratique et populaire permettant de mettre en évidence la marginalité, la diversité et l'inclusion, mais dont on constate également la marchandisation croissante dans le paysage audiovisuel nord-américain contemporain.
Qui choisit alors d'ouvrir et de fermer les espaces du mainstream ? De l'identité au stéréotype, existe-t-il encore des espaces pour remettre en question à la fois les représentations figées et les codes génériques ?
L'opposition est aussi bien narrative, que structurelle ou idéologique. Dans le domaine du cinéma, le mainstream est aujourd'hui aussi bien associé aux normes et conventions narratives hollywoodiennes qu'aux médias qui en font la promotion. Bien que pour certains indépendants, il représente l'accès à un marché plus large pour la diffusion de leurs films, pour d'autres, il incarne des normes idéologiques à combattre et suscite une certaine défiance du fait de ces exigences de standardisation et d'homogénéisation pour viser un grand public.
Ce numéro spécial s'intéresse ainsi aux différents processus d'intégration dans le courant dominant, au processus d'entrée dans les normes et d'acceptation comme " normal ". On y interroge les enjeux politiques et esthétiques des processus amenant des identités de race, de genre, de classe et/ou sexuelles, jusqu'alors peu ou mal représentées à l'écran et qui, ces dernières années, ont fait l'objet d'une visibilité accrue.
Cette visibilité accrue intervient-elle au prix d'une aseptisation des identités pour qu'elles apparaissent plus " normales " ou " acceptables " à un grand public ? C'est notamment le cas de la notion d'intersectionnalité, devenue un outil pratique et populaire permettant de mettre en évidence la marginalité, la diversité et l'inclusion, mais dont on constate également la marchandisation croissante dans le paysage audiovisuel nord-américain contemporain.
Qui choisit alors d'ouvrir et de fermer les espaces du mainstream ? De l'identité au stéréotype, existe-t-il encore des espaces pour remettre en question à la fois les représentations figées et les codes génériques ?
On définit généralement le terme " mainstream " comme étant associé à des croyances, des idées ou des attitudes partagées ou à des normes et des conventions acceptées. Souvent exprimé sans être défini dans l'industrie cinématographique contemporaine comme dans les études cinématographiques, le mainstream est souvent opposé au cinéma indépendant ou à la marge, ou à un cinéma visant des publics niches, par opposition au grand public.
L'opposition est aussi bien narrative, que structurelle ou idéologique. Dans le domaine du cinéma, le mainstream est aujourd'hui aussi bien associé aux normes et conventions narratives hollywoodiennes qu'aux médias qui en font la promotion. Bien que pour certains indépendants, il représente l'accès à un marché plus large pour la diffusion de leurs films, pour d'autres, il incarne des normes idéologiques à combattre et suscite une certaine défiance du fait de ces exigences de standardisation et d'homogénéisation pour viser un grand public.
Ce numéro spécial s'intéresse ainsi aux différents processus d'intégration dans le courant dominant, au processus d'entrée dans les normes et d'acceptation comme " normal ". On y interroge les enjeux politiques et esthétiques des processus amenant des identités de race, de genre, de classe et/ou sexuelles, jusqu'alors peu ou mal représentées à l'écran et qui, ces dernières années, ont fait l'objet d'une visibilité accrue.
Cette visibilité accrue intervient-elle au prix d'une aseptisation des identités pour qu'elles apparaissent plus " normales " ou " acceptables " à un grand public ? C'est notamment le cas de la notion d'intersectionnalité, devenue un outil pratique et populaire permettant de mettre en évidence la marginalité, la diversité et l'inclusion, mais dont on constate également la marchandisation croissante dans le paysage audiovisuel nord-américain contemporain.
Qui choisit alors d'ouvrir et de fermer les espaces du mainstream ? De l'identité au stéréotype, existe-t-il encore des espaces pour remettre en question à la fois les représentations figées et les codes génériques ?
L'opposition est aussi bien narrative, que structurelle ou idéologique. Dans le domaine du cinéma, le mainstream est aujourd'hui aussi bien associé aux normes et conventions narratives hollywoodiennes qu'aux médias qui en font la promotion. Bien que pour certains indépendants, il représente l'accès à un marché plus large pour la diffusion de leurs films, pour d'autres, il incarne des normes idéologiques à combattre et suscite une certaine défiance du fait de ces exigences de standardisation et d'homogénéisation pour viser un grand public.
Ce numéro spécial s'intéresse ainsi aux différents processus d'intégration dans le courant dominant, au processus d'entrée dans les normes et d'acceptation comme " normal ". On y interroge les enjeux politiques et esthétiques des processus amenant des identités de race, de genre, de classe et/ou sexuelles, jusqu'alors peu ou mal représentées à l'écran et qui, ces dernières années, ont fait l'objet d'une visibilité accrue.
Cette visibilité accrue intervient-elle au prix d'une aseptisation des identités pour qu'elles apparaissent plus " normales " ou " acceptables " à un grand public ? C'est notamment le cas de la notion d'intersectionnalité, devenue un outil pratique et populaire permettant de mettre en évidence la marginalité, la diversité et l'inclusion, mais dont on constate également la marchandisation croissante dans le paysage audiovisuel nord-américain contemporain.
Qui choisit alors d'ouvrir et de fermer les espaces du mainstream ? De l'identité au stéréotype, existe-t-il encore des espaces pour remettre en question à la fois les représentations figées et les codes génériques ?