Revue des Sciences Humaines N° 315, 3/2014
Poisons

Par : François Berquin

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages216
  • PrésentationBroché
  • Poids0.4 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-913761-62-9
  • EAN9782913761629
  • Date de parution09/10/2014
  • ÉditeurPU du Septentrion

Résumé

Ce numéro de la Revue des Sciences Humaines est consacré aux poisons dans la littérature. On a pour l'essentiel privilégié la littérature française du XIXe et du XXe siècle. Plusieurs études du numéro donnent à penser que, depuis que le "crime de poison" se fait plus rare sur la scène politique, la littérature a hérité de l'ancienne "science des vénéfices" . On songe ici à toutes ces oeuvres qui respirent une odeur vénéneuse, des oeuvres qui visent même parfois, semble-t-il, à assassiner leur lecteur...
D'autres études toutefois, se plaçant sous le signe de Mithridate, montrent comment certains écrivains explorent les domaines du Mal dans le souci d'inventer à mesure une sorte de contrepoison. Le même mot grec de pharmakos désignait à la fois le poison et le remède. C'est au fond cette ambivalence du poison ("seule la dose fait le poison" , selon Paracelse) qui fait l'unité paradoxale de ce recueil.
Ce numéro de la Revue des Sciences Humaines est consacré aux poisons dans la littérature. On a pour l'essentiel privilégié la littérature française du XIXe et du XXe siècle. Plusieurs études du numéro donnent à penser que, depuis que le "crime de poison" se fait plus rare sur la scène politique, la littérature a hérité de l'ancienne "science des vénéfices" . On songe ici à toutes ces oeuvres qui respirent une odeur vénéneuse, des oeuvres qui visent même parfois, semble-t-il, à assassiner leur lecteur...
D'autres études toutefois, se plaçant sous le signe de Mithridate, montrent comment certains écrivains explorent les domaines du Mal dans le souci d'inventer à mesure une sorte de contrepoison. Le même mot grec de pharmakos désignait à la fois le poison et le remède. C'est au fond cette ambivalence du poison ("seule la dose fait le poison" , selon Paracelse) qui fait l'unité paradoxale de ce recueil.