Revue des Sciences Humaines N° 295, 3/2009
Préfaces et manifestes du XIXe siècle
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- Nombre de pages211
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.415 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
- ISBN978-2-913761-42-1
- EAN9782913761421
- Date de parution03/12/2009
- ÉditeurPU du Septentrion
Résumé
En matière de réflexions sur la littérature, le XIXe siècle est un siècle de mutations. La ruine de l'édifice des poétiques et des rhétoriques et la mise au pilori de ses mentors (Boileau, La Harpe, Marmontel...), a été le signal d'une constante "critique de la critique. Mais c'est précisément cette fin de non-recevoir opposée à la critique normative qui a entraîné une activité sans précédent de la réflexion théorique sur la littérature.
Réflexion d'autant plus aiguë qu'elle était dans l'obligation de réinventer tous ses principes. Recherche passionnée d'un nouveau "pacte" esthétique, la "critique des créateurs" se fait active et multiforme. Elle s'exprime en particulier par la multiplication des préfaces, et plus encore des "préfaces-manifestes" . Loin de se contenter de présenter l'ouvrage, la préface expose une esthétique, s'adresse à un lecteur sommé de participer, s'amuse à parler d'elle-même, subvertit les règles de la communication littéraire, se fait profession de foi ou happening.
Les "quasi-manifestes" puis, dans la dernière partie du siècle, les manifestes au sens propre, témoignent de la grande activité de la "politique littéraire" (Valéry), en ce siècle des écoles et des chapelles.
Réflexion d'autant plus aiguë qu'elle était dans l'obligation de réinventer tous ses principes. Recherche passionnée d'un nouveau "pacte" esthétique, la "critique des créateurs" se fait active et multiforme. Elle s'exprime en particulier par la multiplication des préfaces, et plus encore des "préfaces-manifestes" . Loin de se contenter de présenter l'ouvrage, la préface expose une esthétique, s'adresse à un lecteur sommé de participer, s'amuse à parler d'elle-même, subvertit les règles de la communication littéraire, se fait profession de foi ou happening.
Les "quasi-manifestes" puis, dans la dernière partie du siècle, les manifestes au sens propre, témoignent de la grande activité de la "politique littéraire" (Valéry), en ce siècle des écoles et des chapelles.
En matière de réflexions sur la littérature, le XIXe siècle est un siècle de mutations. La ruine de l'édifice des poétiques et des rhétoriques et la mise au pilori de ses mentors (Boileau, La Harpe, Marmontel...), a été le signal d'une constante "critique de la critique. Mais c'est précisément cette fin de non-recevoir opposée à la critique normative qui a entraîné une activité sans précédent de la réflexion théorique sur la littérature.
Réflexion d'autant plus aiguë qu'elle était dans l'obligation de réinventer tous ses principes. Recherche passionnée d'un nouveau "pacte" esthétique, la "critique des créateurs" se fait active et multiforme. Elle s'exprime en particulier par la multiplication des préfaces, et plus encore des "préfaces-manifestes" . Loin de se contenter de présenter l'ouvrage, la préface expose une esthétique, s'adresse à un lecteur sommé de participer, s'amuse à parler d'elle-même, subvertit les règles de la communication littéraire, se fait profession de foi ou happening.
Les "quasi-manifestes" puis, dans la dernière partie du siècle, les manifestes au sens propre, témoignent de la grande activité de la "politique littéraire" (Valéry), en ce siècle des écoles et des chapelles.
Réflexion d'autant plus aiguë qu'elle était dans l'obligation de réinventer tous ses principes. Recherche passionnée d'un nouveau "pacte" esthétique, la "critique des créateurs" se fait active et multiforme. Elle s'exprime en particulier par la multiplication des préfaces, et plus encore des "préfaces-manifestes" . Loin de se contenter de présenter l'ouvrage, la préface expose une esthétique, s'adresse à un lecteur sommé de participer, s'amuse à parler d'elle-même, subvertit les règles de la communication littéraire, se fait profession de foi ou happening.
Les "quasi-manifestes" puis, dans la dernière partie du siècle, les manifestes au sens propre, témoignent de la grande activité de la "politique littéraire" (Valéry), en ce siècle des écoles et des chapelles.