Ce troisième numéro inédit de la Revue de Recherche sur le Renseignement explore deux notions étroitement liées, qui façonnent l'existence même du renseignement et lui permettent d'exister pleinement : le secret et les légendes. Clandestinité, infiltration, couverture sont autant de pratiques destinées à protéger à tout prix l'information obtenue. Mais quel est le résultat de ces constructions parfois fragiles ? A travers l'étude d'affaires emblématiques, comme le dossier Farewell, l'affaire Haiducu, en passant par le cas singulier de Larry Jin Wudai, ce numéro tente d'analyser la manière dont le secret dans le renseignement se construit, se protège et se met en scène.
Si les agences cultivent une culture interne du secret - étudiée ici -, la fiction et les légendes qui entourent " l'espionnage " entretiennent, quant à eux, un folklore populaire brouillant les frontières entre réalité et imaginaire, ce qui profite en réalité à ces institutions très discrètes. Les membres du comité éditorial ne laissent rien de côté et traitent les multiples facettes de ce sujet passionnant.
De la clandestinité en France occupée aux manipulations psychologiques employées par les services russes, en passant par l'histoire du Secret Intelligence Service britannique, chaque étude éclaire un pan de cette culture du secret. Ce numéro analyse aussi bien la self-deception (l'auto-illusion) propre à l'invisibilité en mission que la " fabrique à miroirs " des légendes, et interroge la fiction comme arme de guerre.
Toute une réflexion est également menée sur l'évolution du secret à l'ère numérique, notamment avec l'émergence des agents IA infiltrés. La protection de l'information doit se redéfinir totalement face aux nouveaux défis technologiques, car " dans cet univers saturé [de bruit], la vérité devient une variante parmi d'autres ", ce qui appelle " une nouvelle grammaire de la lucidité " (P. G. Yazdani).
Ce troisième numéro inédit de la Revue de Recherche sur le Renseignement explore deux notions étroitement liées, qui façonnent l'existence même du renseignement et lui permettent d'exister pleinement : le secret et les légendes. Clandestinité, infiltration, couverture sont autant de pratiques destinées à protéger à tout prix l'information obtenue. Mais quel est le résultat de ces constructions parfois fragiles ? A travers l'étude d'affaires emblématiques, comme le dossier Farewell, l'affaire Haiducu, en passant par le cas singulier de Larry Jin Wudai, ce numéro tente d'analyser la manière dont le secret dans le renseignement se construit, se protège et se met en scène.
Si les agences cultivent une culture interne du secret - étudiée ici -, la fiction et les légendes qui entourent " l'espionnage " entretiennent, quant à eux, un folklore populaire brouillant les frontières entre réalité et imaginaire, ce qui profite en réalité à ces institutions très discrètes. Les membres du comité éditorial ne laissent rien de côté et traitent les multiples facettes de ce sujet passionnant.
De la clandestinité en France occupée aux manipulations psychologiques employées par les services russes, en passant par l'histoire du Secret Intelligence Service britannique, chaque étude éclaire un pan de cette culture du secret. Ce numéro analyse aussi bien la self-deception (l'auto-illusion) propre à l'invisibilité en mission que la " fabrique à miroirs " des légendes, et interroge la fiction comme arme de guerre.
Toute une réflexion est également menée sur l'évolution du secret à l'ère numérique, notamment avec l'émergence des agents IA infiltrés. La protection de l'information doit se redéfinir totalement face aux nouveaux défis technologiques, car " dans cet univers saturé [de bruit], la vérité devient une variante parmi d'autres ", ce qui appelle " une nouvelle grammaire de la lucidité " (P. G. Yazdani).