Revue de littérature comparée N° 347, 3/2013 - Grand Format

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Véronique Gély et Pierre Brunel - Revue de littérature comparée N° 347, 3/2013 : .
Karen VANDEMEULEBROUCKE, La construction de la Flandre et du personnage flamand dans Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach, RLC ?LXXXVII, n°?3, juillet-septembre... Lire la suite
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Résumé

Karen VANDEMEULEBROUCKE, La construction de la Flandre et du personnage flamand dans Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach, RLC ?LXXXVII, n°?3, juillet-septembre 2013, p. ?267-282. Cet article est consacré à la représentation de la Flandre et du personnage flamand dans Bruges-la-Morte (1892) de Georges Rodenbach. Visant des effets différents selon les voix discursives - celle de l'auteur, celle du narrateur ou celle des différents personnages - elle relève d'une subtile opération de construction, ambivalente voire antithétique.
A travers ses multiples voix discursives, Bruges-la-Morte révèle une construction stéréotypée de la Flandre et du personnage flamand mineur, à qui le(s) nar-rateur(s) dénie(nt) la voix. Carolina DEPETRIS, Découverte de la pensée mystique : Alejandra Pizarnik, Antonin Artaud, Miguel de Molinos, Simone Weil et Georges Bataille (in English), RLC ?LXXXVII, n°?3, juillet-septembre 2013, p. ?283-303. Dans les textes poétiques et critiques de la poète argentine Alejandra Pizarnik, il existe la forte conviction que l'exercice de l'écriture est étroitement lié à la recherche et recomposition d'un Absolu perdu.
Cette conviction apparaît à partir de son livre Extracción de la piedra de la locura (1968) liée à la notion d' "?excès ?" comprise comme un acte nécessaire pour surpasser toutes les limites imposées à la poésie et à l'être poétique. La découverte de la pensée mystique d'auteurs - catholiques ou non- tels que Antonin Artaud, Miguel de Molinos, Simone Weil et Georges Bataille - a conduit Pizarnik à associer l'excès dans l'expression aux concepts de nudité et d'annihilation comme formes de plénitude poétique.
Chloé CHAUDET, Peindre une autre réalité porteuse d'espoir : l'engagement au-delà de la dénonciation dans Dangerous Love de Ben Okri (1996) et Historias marginales de Luis Sepúlveda (2000), RLC LXXXVII, n°?3, juillet-septembre 2013, p. ?305-320. Cet article s'attache à démontrer que, si l'on porte son regard au-delà des frontières françaises, la notion d'engagement littéraire n'est pas (encore) surannée.
Cette dernière peut en effet être appliquée à deux auteurs tels que Ben Okri, d'origine nigériane - qui commence seulement à être réellement lu en France, malgré son succès dans le domaine anglophone - et Luis Sepúlveda, dont le nom est à tort souvent associé exclusivement à la littérature pour la jeunesse. On considérera les textes Dangerous Love de Ben Okri (1996) et Historias marginales de Luis Sepúlveda (2000) pour voir dans quelle mesure une conception transhistorique et transculturelle de l'engagement littéraire comme "?dénonciation d'un inacceptable ?" peut s'y appliquer.
Si les deux textes se fondent sur une telle dénonciation, ils s'inscrivent en fait dans un projet plus étendu, que nous souhaiterions mettre au jour. Caroline ANDRIOT-SAILLANT, La voix lointaine de Rilke dans l'oeuvre d'Yves Bonnefoy ? : poétiques comparées du chant et de la danse, RLC LXXXVII, n°?3, juillet-septembre 2013, p. ?321-341. La méditation d'Yves Bonnefoy dans Le Sommeil de personne (2004) a pour origine la lecture de l'épitaphe de Rilke : il y décèle une abolition de la personne et de sa finitude dans un absolu, celui de la beauté.
Yves Bonnefoy se démarque de ce qu'il nomme "?un déni du savoir de la mort ?" . L'examen de la réflexion métalinguistique des deux poètes sur la notion de "symbole" nous amène à confronter, dans la poésie de Rilke, la recherche d'une complétude sur fond d'anéantissement, à la quête poétique du "?réel ?" , en tant que concrétude de la chose finie, chez Yves Bonnefoy. Deux poétiques de la voix font écho à ces deux vocations du poème.
Différentes figures leur donnent corps ? : Orphée chez Rilke, Coré, puis la "?voix lointaine ?" de la mère dans Les Planches courbes d'Yves Bonnefoy. La voix en mouvement régit une poétique de l'écriture dansée : elle est à l'origine, aussi bien des Sonnets à Orphée, que des Planches courbes hantées par des ombres dansantes. La comparaison de ces paradigmes, à partir de la lecture de Rilke par Bonnefoy, donne à entendre une inquiétude métaphysique qui se convertit en recherche esthétique et en exigence éthique.

Caractéristiques

  • Date de parution
    08/02/2014
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-252-03882-6
  • EAN
    9782252038826
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    128 pages
  • Poids
    0.196 Kg
  • Dimensions
    15,0 cm × 23,0 cm × 0,8 cm

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