Réseaux N° 204, juillet-août 2017
Le Web politique au prisme de la science des données

Par : Julien Boyadjian, Aurélie Olivesi, Julien Velcin
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  • Nombre de pages246
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.394 kg
  • Dimensions15,9 cm × 23,8 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-7071-9717-7
  • EAN9782707197177
  • Date de parution07/09/2017
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Dans une période dite de " crise " et de " transformation " de la participation politique, le web, notamment dans son usage 2.0, offre aux citoyens et aux acteurs politiques de nouvelles possibilités d'action et d'expression, et ce à une échelle totalement inédite. Cependant, l'analyse de ces dispositifs numériques outrepasse souvent les capacités de traitement des méthodes " traditionnelles " des sciences sociales, ne serait-ce qu'en termes de volumes de données.
Parallèlement, les développements récents de la science des données – qui se donne pour objectif d'extraire l'information utile des grandes bases de données numériques en suivant un processus hérité de la fouille des données (extraction, stockage et indexation, analyse et catégorisation, visualisation) – ont permis une meilleure appréhension des terrains numériques. En fournissant des outils partiellement ou totalement automatisés de collecte et d'analyse des corpus du Web, la science des données apporte une aide précieuse aux chercheurs en sciences sociales.
Et par leur retour d'expérience et leurs usages critiques de ces outils, les chercheurs en SHS peuvent contribuer à enrichir les algorithmes et les outils proposés par la science des données. C'est donc précisément à l'influence croisée de la science des données et des sciences sociales du politique que souhaite s'attacher ce numéro. Au-delà du renouvellement évident des méthodologies de recherche, il s'agira d'interroger dans quelle mesure les outils épistémologiques issus de la science des données sont susceptibles d'enrichir l'étude des problématiques propres au web politique.
Le dossier privilégiera les travaux menés conjointement par des chercheurs spécialisés en informatique et en sciences humaines et sociales et portant sur les adaptations épistémologiques réciproques nécessaires qui constituent aujourd'hui un élément clef de l'analyse politique.
Dans une période dite de " crise " et de " transformation " de la participation politique, le web, notamment dans son usage 2.0, offre aux citoyens et aux acteurs politiques de nouvelles possibilités d'action et d'expression, et ce à une échelle totalement inédite. Cependant, l'analyse de ces dispositifs numériques outrepasse souvent les capacités de traitement des méthodes " traditionnelles " des sciences sociales, ne serait-ce qu'en termes de volumes de données.
Parallèlement, les développements récents de la science des données – qui se donne pour objectif d'extraire l'information utile des grandes bases de données numériques en suivant un processus hérité de la fouille des données (extraction, stockage et indexation, analyse et catégorisation, visualisation) – ont permis une meilleure appréhension des terrains numériques. En fournissant des outils partiellement ou totalement automatisés de collecte et d'analyse des corpus du Web, la science des données apporte une aide précieuse aux chercheurs en sciences sociales.
Et par leur retour d'expérience et leurs usages critiques de ces outils, les chercheurs en SHS peuvent contribuer à enrichir les algorithmes et les outils proposés par la science des données. C'est donc précisément à l'influence croisée de la science des données et des sciences sociales du politique que souhaite s'attacher ce numéro. Au-delà du renouvellement évident des méthodologies de recherche, il s'agira d'interroger dans quelle mesure les outils épistémologiques issus de la science des données sont susceptibles d'enrichir l'étude des problématiques propres au web politique.
Le dossier privilégiera les travaux menés conjointement par des chercheurs spécialisés en informatique et en sciences humaines et sociales et portant sur les adaptations épistémologiques réciproques nécessaires qui constituent aujourd'hui un élément clef de l'analyse politique.