Depuis plusieurs années ont émergé des questionnements qui relient le genre, Le féminisme et l'environnement. Des écoféministes et des spécialistes de l'éthique de l'environnement ont mis au jour des systèmes d'exploitation et de dépendance inaperçus jusqu'ici qui croisent le patriarcat et le capitalisme, la domination des hommes sur les femmes et l'exploitation forcenée des ressources naturelles.
Un nouveau vocabulaire né pour désigner les crimes contre les femmes (féminicide) et contre l'environnement (écocide) témoigne de ces enjeux croisés. Les éthiques et les politiques du care ont apporté leur propre contribution à ces analyses en rendant visibles des dispositions et des pratiques généralement minorisées. Quelle est la pertinence d'une approche qui insiste sur l'environnement ordinaire, l'attention à ce qui habituellement ne compte pas, l'interdépendance et la vulnérabilité ? Comment des pratiques ordinaires, généralement effacées des modes dominants d'action et de reconnaissance, peuvent-elles aider à penser un futur transformé et incarner ce que d'aucuns nomment une "justice sociale et écologique" ?
Depuis plusieurs années ont émergé des questionnements qui relient le genre, Le féminisme et l'environnement. Des écoféministes et des spécialistes de l'éthique de l'environnement ont mis au jour des systèmes d'exploitation et de dépendance inaperçus jusqu'ici qui croisent le patriarcat et le capitalisme, la domination des hommes sur les femmes et l'exploitation forcenée des ressources naturelles.
Un nouveau vocabulaire né pour désigner les crimes contre les femmes (féminicide) et contre l'environnement (écocide) témoigne de ces enjeux croisés. Les éthiques et les politiques du care ont apporté leur propre contribution à ces analyses en rendant visibles des dispositions et des pratiques généralement minorisées. Quelle est la pertinence d'une approche qui insiste sur l'environnement ordinaire, l'attention à ce qui habituellement ne compte pas, l'interdépendance et la vulnérabilité ? Comment des pratiques ordinaires, généralement effacées des modes dominants d'action et de reconnaissance, peuvent-elles aider à penser un futur transformé et incarner ce que d'aucuns nomment une "justice sociale et écologique" ?