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Sous le titre "Il n'y a pas de mot pour le dire" , nous rassemblons l'ensemble des interventions et leurs discussions à la dernière Journée Question d'Ecole consacrée au fake ; une soirée de la passe sur le rêve, lorsqu'il ne prête plus à l'interprétation ; deux textes qui font retour sur la traversée du fantasme et le désir de l'analyste ; et une conférence d'Eric Laurent sur écriture â jouissance.
On choisit, pense-t-on, de parler la langue que l'on parle. "En fait, on ne fait que s'imaginer la choisir. [â¦] c'est que cette langue, en fin de compte, on la crée. [â¦] On crée une langue pour autant qu'à tout instant on lui donne un sens, [â¦] un petit coup de pouce, sans quoi la langue ne serait pas vivante". Ce petit coup de pouce, qui force un mot à signifier un peu autre chose que d'habitude, parce qu'il rend la langue vivante, est bel et bien réel.
Dans la rencontre contingente avec la jouissance, chacun fait l'épreuve qu'il n'y a pas de mot pour le dire. Il lui faudra forcer la