Plein droit N° 126, octobre 2020
Illégaliser, régulariser

Par : GISTI
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  • Nombre de pages48
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.17 kg
  • Dimensions21,0 cm × 29,7 cm × 0,8 cm
  • ISBN979-10-91800-76-1
  • EAN9791091800761
  • Date de parution01/10/2020
  • ÉditeurGisti

Résumé

Jusque dans les années 2000, de grandes opérations de régularisation ont été menées dans les pays européens pour légaliser la présence, sur leur territoire, d'une population étrangère certes maintenue dans l'ombre mais néanmoins indispensable. Présentées comme une contrepartie à une législation sur l'entrée et le séjour de plus en plus restrictive, elles ont cédé le pas au "cas par cas" , à l' "admission exceptionnelle" .
Mais le passage à l'examen individuel "à bas bruit" ne s'est pas accompagné d'une clarification des critères pensés hors du cadre de la loi. Au flou juridique, médiatique et même statistique qui entourent ces régularisations, s'oppose la sélection drastique que les syndicats et associations de soutien aux sans-papiers opèrent dans les dossiers présentés aux préfectures, intériorisant leurs normes, parfois illégales.
Entre "raison humanitaire" et "utilitarisme migratoire" , les régularisations apparaissent plus que jamais comme la récompense d'un parcours forcément méritoire de personnes étrangères bien endurantes.
Jusque dans les années 2000, de grandes opérations de régularisation ont été menées dans les pays européens pour légaliser la présence, sur leur territoire, d'une population étrangère certes maintenue dans l'ombre mais néanmoins indispensable. Présentées comme une contrepartie à une législation sur l'entrée et le séjour de plus en plus restrictive, elles ont cédé le pas au "cas par cas" , à l' "admission exceptionnelle" .
Mais le passage à l'examen individuel "à bas bruit" ne s'est pas accompagné d'une clarification des critères pensés hors du cadre de la loi. Au flou juridique, médiatique et même statistique qui entourent ces régularisations, s'oppose la sélection drastique que les syndicats et associations de soutien aux sans-papiers opèrent dans les dossiers présentés aux préfectures, intériorisant leurs normes, parfois illégales.
Entre "raison humanitaire" et "utilitarisme migratoire" , les régularisations apparaissent plus que jamais comme la récompense d'un parcours forcément méritoire de personnes étrangères bien endurantes.