Plein droit N° 110, octobre 2016
#Etrangers_connectés

Par : GISTI
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  • Nombre de pages48
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.191 kg
  • Dimensions21,0 cm × 29,7 cm × 0,8 cm
  • ISBN979-10-91800-97-6
  • EAN9791091800976
  • Date de parution11/02/2016
  • ÉditeurGisti

Résumé

Si l'image du migrant connecté, un téléphone portable en poche et les yeux rivés sur les réseaux sociaux et autres applications numériques, a émergé à l'été 2015, lors de la mal nommée "crise migratoire" , l'utilisation des technologies de l'information et de la communication par les populations immigrées ou réfugiées n'est pas nouvelle. La mobilisation autour des sans-papiers occupant l'église Saint-Bernard, en 1996, marque sans doute un tournant, avec l'apparition des premiers sites et listes de diffusion militants.
Depuis, l'usage du téléphone portable par les migrant·e·s s'est généralisé, cet instrument devenant un "kit de survie" faisant office d'adresse, de boussole, de répondeur, de centre d'information, de mode de paiement, de loisir. D'un autre côté, les technologies numériques ont engendré de nouveaux modes de contrôle, de nouvelles entraves, de nouvelles barrières dressées sur les routes migratoires et dans les pays d'accueil.
Les fichiers numériques destinés à catégoriser, surveiller et surtout à exclure ces populations étrangères se multiplient dans un contexte de suspicion permanente.
Si l'image du migrant connecté, un téléphone portable en poche et les yeux rivés sur les réseaux sociaux et autres applications numériques, a émergé à l'été 2015, lors de la mal nommée "crise migratoire" , l'utilisation des technologies de l'information et de la communication par les populations immigrées ou réfugiées n'est pas nouvelle. La mobilisation autour des sans-papiers occupant l'église Saint-Bernard, en 1996, marque sans doute un tournant, avec l'apparition des premiers sites et listes de diffusion militants.
Depuis, l'usage du téléphone portable par les migrant·e·s s'est généralisé, cet instrument devenant un "kit de survie" faisant office d'adresse, de boussole, de répondeur, de centre d'information, de mode de paiement, de loisir. D'un autre côté, les technologies numériques ont engendré de nouveaux modes de contrôle, de nouvelles entraves, de nouvelles barrières dressées sur les routes migratoires et dans les pays d'accueil.
Les fichiers numériques destinés à catégoriser, surveiller et surtout à exclure ces populations étrangères se multiplient dans un contexte de suspicion permanente.