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Le conformisme est parmi nous. Il s'appelle " principe de précaution " en politique où il tient si souvent lieu de pensée, ou " audimat " quand les journaux télévisés diffusent des informations en en réglant la succession kaléidoscopique sur l'intérêt supposé du public. Il est sensible à l'image, dont il renforce le pouvoir. Il propage la rumeur, veut des coupables. Il s'apparente à une sorte de conscience sentimentale collective, et fait disparaître les contradictions intérieures.
Sous l'effet de quelles contraintes, de quelles peurs, renonce-t-on à ce que
Tocqueville appelait le " trouble de penser " ? La question est ici ouverte.