Otrante N° 14, automne 2003
Jean Ray/John Flanders. Croisement d'ombres

Par : Arnaud Huftier, André Verbrugghen

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-84174-320-9
  • EAN9782841743209
  • Date de parution07/11/2003
  • ÉditeurKimé

Résumé

La production de Jean Ray / John Flanders se place sous le signe d'un dialogue permanent : entre le fantastique de l'indétermination et l'épouvante ; entre les langues française et néerlandaise ; entre une Belgique présente par des clichés et la ligne d'une identité nationale " en creux " ; entre les influences anglo-saxonnes et germaniques ; entre la construction d'une visée proprement cosmique et l'absence d'essence du sacré ; entre une tentative de toucher l'unique et le règne de la répétition ; entre une volonté de reconnaissance littéraire et une obligation de toucher un large lectorat.
Ces différentes tensions expliquent la possibilité de lire Jean Ray / John Flanders des deux côtés : sur le plan de la littérature populaire au même titre que sur le plan d'une recherche de la " littérarité ". Ceci établit la singularité d'une production difficilement assimilable par les instances littéraires. En même temps, cela ouvre une voie nouvelle de la critique sur Jean Ray / John Flanders : il ne s'agit plus d'opposer les deux angles d'approches, mais bel et bien de les faire dialoguer.
Seule une critique capable d'aller au-delà d'une production un peu trop rapidement statufiée permettra de mettre à nu la complexité et le jeu d'échos de la production de Jean Ray / John Flanders, d'en explorer les zones d'ombre et les opacités. Bref, d'opérer de bien étranges croisements d 'ombres...
La production de Jean Ray / John Flanders se place sous le signe d'un dialogue permanent : entre le fantastique de l'indétermination et l'épouvante ; entre les langues française et néerlandaise ; entre une Belgique présente par des clichés et la ligne d'une identité nationale " en creux " ; entre les influences anglo-saxonnes et germaniques ; entre la construction d'une visée proprement cosmique et l'absence d'essence du sacré ; entre une tentative de toucher l'unique et le règne de la répétition ; entre une volonté de reconnaissance littéraire et une obligation de toucher un large lectorat.
Ces différentes tensions expliquent la possibilité de lire Jean Ray / John Flanders des deux côtés : sur le plan de la littérature populaire au même titre que sur le plan d'une recherche de la " littérarité ". Ceci établit la singularité d'une production difficilement assimilable par les instances littéraires. En même temps, cela ouvre une voie nouvelle de la critique sur Jean Ray / John Flanders : il ne s'agit plus d'opposer les deux angles d'approches, mais bel et bien de les faire dialoguer.
Seule une critique capable d'aller au-delà d'une production un peu trop rapidement statufiée permettra de mettre à nu la complexité et le jeu d'échos de la production de Jean Ray / John Flanders, d'en explorer les zones d'ombre et les opacités. Bref, d'opérer de bien étranges croisements d 'ombres...
Malpertuis
Jean Ray
Poche
10,00 €