Martine Chaponnière est licenciée en sciences politiques (Institut de hautes études internationales et du développement) et docteure en sciences de l'éducation. Elle a longtemps enseigné la thématique de l'éducation dans le cadre du master en études genre de l'Université de Genève. Ses recherches portent principalement sur le genre en éducation, la mixité ainsi que sur l'histoire des femmes et du féminisme en Suisse.
---- Patricia Roux est sociologue, ancienne professeure en études genre à l'Université de Lausanne. Ses travaux s'intéressent aux représentations sociales et aux pratiques quotidiennes qui contestent ou, au contraire, renforcent les hiérarchies sociales, analysant en particulier : les justifications des inégalités sexuées, la construction de l'Autre, l'imbrication du sexisme et du racisme, l'instrumentalisation du genre.
Voir par exemple son article "Jean : , Jeanne : . Le déni des inégalités dans les couples" , in Christian Bourgois (éd.), Les fausses bonnes idées pour les femmes. Sortir du sexisme et du capitalisme (Bruxelles : Université des femmes, 2014). ---- Lucile Ruault est doctorante en sociologie politique au Centre d'études et de recherches administratives, politiques et sociales (CERAPS) et attachée temporaire d'enseignement et de recherche à l'Université de Lille.
Elle prépare une thèse sur les mobilisations de femmes pour l'appropriation d'un pouvoir sur leur corps et une prise en charge autonome de leur santé dans les années 1970, qu'elle étudie à partir des MLAC et des collectifs de selfhelp en France. Elle a récemment publié "La circulation transnationale du self-help féministe : acte 2 des luttes pour l'avortement libre ?" (Critique internationale, 1 (70), 2016) et, avec Marie Mathieu, "Prise en charge et stigmatisation des avortantes dans l'institution médicale : la classe des femmes sous surveillance" (Politix, 27 (107), 2014).