L'esthétique de Roman Ingarden constitue l'une des dernières grandes esthétiques phénoménologiques du 20esiècle. Elle se distingue par son ambition de penser la possibilité d'une théorie unifiée des arts. Sa démarche s'est inaugurée sur le terrain littéraire avec la publication de L'oeuvre d'art littéraire en 1921. Ce projet, fondamentalement ontologique, a trouvé son prolongement phénoménologique en 1937 avec La Connaissance de l'oeuvre d'art littéraire qui, pour la première fois, donne une place centrale au lecteur et au spectateur, autrement dit, inaugure ce que l'on appelle désormais l'esthétique de la réception.
L'esthétique de Roman Ingarden constitue l'une des dernières grandes esthétiques phénoménologiques du 20esiècle. Elle se distingue par son ambition de penser la possibilité d'une théorie unifiée des arts. Sa démarche s'est inaugurée sur le terrain littéraire avec la publication de L'oeuvre d'art littéraire en 1921. Ce projet, fondamentalement ontologique, a trouvé son prolongement phénoménologique en 1937 avec La Connaissance de l'oeuvre d'art littéraire qui, pour la première fois, donne une place centrale au lecteur et au spectateur, autrement dit, inaugure ce que l'on appelle désormais l'esthétique de la réception.