Mots, les langages du politique N° 113, mars 2017
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- Nombre de pages150
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.246 kg
- Dimensions23,0 cm × 15,0 cm × 0,9 cm
- ISBN978-2-84788-892-8
- EAN9782847888928
- Date de parution28/03/2017
- ÉditeurENS (Editions)
Résumé
Depuis plusieurs années, en France notamment, l'égalité des droits entre femmes et hommes est régulièrement réaffirmée par les textes réglementaires et les revendications féministes. Or ce discours politique ne se traduit pas que dans les lois et les pratiques économiques : il passe aussi par une politique du discours, en particulier via le recours à des protocoles rédactionnels rendant visible la présence des femmes dans l'écriture (Circulaires du Premier Ministre, 11 mars 1986, 6 mars 1998, articles L-1132-1 et 5321-2 du Code du travail, article 25-1 du Code pénal).
La volonté d'égalité implique alors une représentation équilibrée du masculin et du féminin dans les discours, soit par des essais de neutralisation (dont le fameux et désormais contesté "masculin générique"), soit par des graphies innovantes qui assurent la coprésence des formes (é-e, éE, é(e), etc.). Mais comment mettre concrètement en pratique cette plus grande égalité des genres, en France, en l'absence de recommandations institutionnelles fortes ? Et refuser les nouvelles formes graphiques signifie-t-il une hostilité à l'agenda égalitariste ? C'est à ces procédés et à leurs implications linguistiques et politiques que ce numéro de Mots sera consacré.
La volonté d'égalité implique alors une représentation équilibrée du masculin et du féminin dans les discours, soit par des essais de neutralisation (dont le fameux et désormais contesté "masculin générique"), soit par des graphies innovantes qui assurent la coprésence des formes (é-e, éE, é(e), etc.). Mais comment mettre concrètement en pratique cette plus grande égalité des genres, en France, en l'absence de recommandations institutionnelles fortes ? Et refuser les nouvelles formes graphiques signifie-t-il une hostilité à l'agenda égalitariste ? C'est à ces procédés et à leurs implications linguistiques et politiques que ce numéro de Mots sera consacré.
Depuis plusieurs années, en France notamment, l'égalité des droits entre femmes et hommes est régulièrement réaffirmée par les textes réglementaires et les revendications féministes. Or ce discours politique ne se traduit pas que dans les lois et les pratiques économiques : il passe aussi par une politique du discours, en particulier via le recours à des protocoles rédactionnels rendant visible la présence des femmes dans l'écriture (Circulaires du Premier Ministre, 11 mars 1986, 6 mars 1998, articles L-1132-1 et 5321-2 du Code du travail, article 25-1 du Code pénal).
La volonté d'égalité implique alors une représentation équilibrée du masculin et du féminin dans les discours, soit par des essais de neutralisation (dont le fameux et désormais contesté "masculin générique"), soit par des graphies innovantes qui assurent la coprésence des formes (é-e, éE, é(e), etc.). Mais comment mettre concrètement en pratique cette plus grande égalité des genres, en France, en l'absence de recommandations institutionnelles fortes ? Et refuser les nouvelles formes graphiques signifie-t-il une hostilité à l'agenda égalitariste ? C'est à ces procédés et à leurs implications linguistiques et politiques que ce numéro de Mots sera consacré.
La volonté d'égalité implique alors une représentation équilibrée du masculin et du féminin dans les discours, soit par des essais de neutralisation (dont le fameux et désormais contesté "masculin générique"), soit par des graphies innovantes qui assurent la coprésence des formes (é-e, éE, é(e), etc.). Mais comment mettre concrètement en pratique cette plus grande égalité des genres, en France, en l'absence de recommandations institutionnelles fortes ? Et refuser les nouvelles formes graphiques signifie-t-il une hostilité à l'agenda égalitariste ? C'est à ces procédés et à leurs implications linguistiques et politiques que ce numéro de Mots sera consacré.