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Dans le Japon du début du XIe siècle, gouverné depuis la capitale Heian-kyô (l'actuelle ville de Kyôto) par une cour d'aristocrates fonctionnaires, se développe une brillante culture. Si les lettres chinoises sont en principe réservées aux hommes, les femmes pratiquent assidument la poésie en japonais et en viennent à occuper une position dominante dans la prose romanesque, forme littéraire considérée comme un pur divertissement, mais qui donnera à la littérature japonaise son plus grand chef d'oeuvre, le Roman du Genji, rédigé autour de 1008 par une dame du palais Murasaki Shikibu.